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Drinkin' shampain | Ft. Kumiho Fox
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Les toits de Bullfinch Street étaient chiant à mourir. La faute à l’absence totale de mundies, la seule chose qui titillait un tantinet sa curiosité d’enfant perdue. Presque totale : l’un d’eux finit par entrer dans la rue, mais fila tout droit, sans même s’arrêter une seconde, se pencher sur une vitre ou lever le nez vers le toit. Ole soupira et reposa ses joues dans ses paumes, appuyée sur ses genoux, penché presque dangereusement au bord du vide. A cette heure-ci, la plupart de Fabletown dormait, et comme toujours il se voyait contraint de tuer le temps tout seul. La saison froide était passée et les nuits se faisaient moins longues, mais face à l’ennui, elles étaient tout aussi interminablement pénibles qu’il y a quelques mois. Une bouteille rendait l’attente un peu plus supportable et le rouquin avait déjà torché la moitié du Whisky cordialement emprunté aux parents du petit Jacob. Depuis trois semaines qu’il voyait cette pauvre bouteille trainer au fond du cabinet, encore scellée dans sa boîte recouverte d’une fine pellicule de poussière poisseuse, ça lui aurait fait mal au cœur de la laisser pourrir, et elle ne manquerait pas à un alcoolique sur la voie de la rémission.

Le malheur d’une personne pouvait faire le bonheur d’une autre, et le marchand de sable louait les efforts stupides du mundy pour lâcher la bouteille. Ça rendait la subtilisation d’alcool aussi facile que piquer une sucette à un enfant : un geste bien plus abjecte que s’attaque aux adultes en douce.

Depuis son perchoir, il pouvait entre apercevoir un réveil numérique sur une table de nuit grâce aux rideaux grands ouverts et à la fenêtre ouverte dans une tentative de rafraichir la pièce, juste le premier couple de chiffre : un zéro et un deux. Le sommeil s’accrochait à son visage et il n’avait de cesse de tenter de le chasser. Si seulement il avait encore le droit d’aller chasser les insomniaques pour leur offrir leur repos, n’importe quoi pour occuper les trois prochaines heures avant l’aurore, et la prochaine nuit, et celle d’après, encore et encore et encore… Mais non, parce que certaines personnes à Fabletown avaient trouvé plus sage de ne pas jouer avec la magie pour rester préserver l’anonymat de la communauté. Foutu costard-cravates qui se congratulent de créer des ennuis aux autres sur le dos du bien commun.

Ole prit une poignée de sable dans sa petite main et la lança hargneusement dans l’air, les grains étincelants comme des étoiles dans le ciel nocturne. Malheureusement, pas de ciel étoilé pour les New Yorkais, merci aux gratte-ciels et à la pollution lumineuse. Franchement, comment le père de Jacob s’accrochait à cette vie sans l’alcool ? Qu’est ce qui pouvait motiver ça quand tout était aussi pourrit ? Une bonne réflexion à avoir en portant ses lèvres au goulot.
Urgh, il se laissa retomber sur le dos, ses jambes battant toujours dans le vide, ses pantoufles posées soigneusement à ses côtés pour ne pas risquer d’en perdre une dans la rue. A ce stade, il souhaitait même tomber sur Boogie pour rendre cette nuit moins chiante. Et comme si les vœux existaient vraiment, une autre présence fit du bruit à ses côtés, et c’était très exactement pour cela qu’il ne tourna pas la tête en direction de celle-ci, même si ça lui brûlait de vérifier. Ça aurait pu être n’importe quoi, peut-être même que cette chose profiterait de ne pas avoir été vue pour le pousser en bas, mais la curiosité intense qui remplaçait l’ennui profond lui faisait trop de bien pour la gâcher aussi rapidement. Il ferma même ses paupières, sachant très bien que le sommeil ne risquait pas de le ravir. Tous les  bruits lui apparaissaient encore plus clairement, résonnant délicieusement dans sa petite cage thoracique, mais il n’allait pas laisser son plaisir transparaître dans sa voix enrouée. « Si t’arrives pas à dormir, c’est pas gratuit. » Boire couché, c’était un coup à noyer ses poumons au whisky et pas sa plus fine idée, du coup son numéro fut totalement gâché par sa quinte de toux, l’obligeant à se redresser et réveillant probablement les trois étages sous lui. Quelle soirée de merde, définitivement. Retenir le suspense ne servait plus à rien maintenant qu’il avait salopé l’effet, alors il se permit de se retourner pour jeter un coup d’œil. La vieille de la soirée de noël ? Pas croyable. « Toi ? » C’était dit avec beaucoup trop de ressenti pour la situation, quoi que ça pouvait être simplement dû à la toux qui ne voulait pas le lâcher. Et bien sûr, il parlait d'elle, pas du 'toit', comme s'ils ne savaient pas qu'ils se trouvaient sur un toit.
Mar 11 Aoû - 3:26
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Invité
Les prunelles sombres de Kumiho observait en silence Bullching street, si calme, si vide, alors que quelques heures avant, elle grouillait de Fables.
Mais la nuit lui appartenait, à elle et à tous les oiseaux de nuit qui laissaient le voile de soie se découvrir. La nuit les découvrait, les enfonçait encore plus dans la spirale de la noirceur et des plaisirs inavoués. S’éveillait alors un monde de vices et de soupirs dont la Renarde connaissait à présent tous les rouages ou presque.
Cette nuit là, elle avait eu plusieurs rendez-vous, dont le dernier s’achevait maintenant, à Fabletown. C’était plutôt rare, mais nombre de Fables – comme son client – n’étaient pas plus différents que les humains. Si près de se noyer dans la solitude d’un mariage que les années, les siècles avaient finit par ébrécher. Certains cherchaient juste de la compagnie, un moment d’extase hebdomadaire, débauche vicieuse ou d’autres,  une fuite en avant, à se perdre dans d’autres bras…
Le souffle dans son cou lui donna de légers frissons, mais la kitsune les masqua derrière un sourire.
Encore quelques minutes et elle s’appartiendrait de nouveau.

-- Semaine prochaine ? »
« - Non. Je ne peux pas, mais une des filles peut…
- Non ! C’est toi que je veux. Je payerais !! J’attendrais… dans 15 jours ? »

L’insistance de son client la répugnait, tout comme ses exigences, ce poids sur son propre corps, mais surtout son désir si ardent, si vicieux de la posséder. Fait impossible qu’il se refusait à comprendre, et la Kitsune elle, ne pouvait lui refuser ses services. Tant qu’il y mettait le prix.
Elle préférait encore Evan, aussi fantôme et volage qu’elle.
Kumiho gardait un sourire de façade, mais elle se retenait de l’envoyer paître à l’autre bout de la pièce…
Il fallait la jouer plus fine que ça, du moins encore cette fois, pour le museler et le jeter dans sa propre merde ensuite. Après une légère attente, elle  hocha la tête silencieusement, son regard froid se plantant dans celui de l’homme qui souriait doucement satisfait. Il aimait cette illusion, ce sentiment d’avoir du poids sur la fameuse Madame Fox.

Qu’il continue à croire que sa place dans la société lui permettait de faire pression sur elle, il n’en tomberait que de plus haut…
Mais pour l’heure, il était temps que l’ombre de la Renarde s’éclipse avant que Madame ne rentre. Au pied de l’immeuble, la maquerelle prit une seconde pour souffler, et remettre ses émotions vengeresses en ordre. Il était hors de question de perdre le contrôle, et puis … le reste de la nuit était à elle.

Et plutôt que de retourner au Neuf de Pique, la Kitsune décida de s’offrir un bol d’air.
Elle avait donné des instructions, sans se faire de soucis sur le bon fonctionnement de son établissement. Crock était là, Jin aussi.
Et elle, goutait à un instant de liberté… ou presque.
Puisqu’arrivée sur un toit, elle se rendit vite compte qu’elle n’était pas seule.
Et merde…
Une ombre informe était à moitié couchée sur le sol. La renarde s’approcha doucement, ses yeux luisant sous l’effort de distinguer la masse en pyjama qui venait de lui adresser la parole.
Elle haussa un sourcil, amusée et ne put retenir un petit rire à le voir s’étouffer littéralement. Rire qui se mua en sourire ravi et provocateur au ton de la voix du gamin.
Ce petit merdeux de Noël !

« - Je n’ai pas sommeil.
Et y’a pas ton nom de marqué dessus ? Si ? »

Sur ces mots, la Kistune s’approcha du bord, regardant dangereusement le vide, sensation vertigineuse et délicieusement dangereuse, puis s’assit, les jambes dans le vide. Un instant, elle laissa le silence s’installer et écouta les bruits diffus de l’étage au dessous d’eux en fermant les yeux, mais seul résonna le bruit de son briquet.
Vaguement, elle lui tendit son paquet.

« - Si tu veux faire ton rebelle, y’a mieux que les toits de Bullfinch street  »
D’un mouvement de tête, elle désigna la bouteille avec un sourire entendu, dont la fragrance n’avait pas échappé à son odorat animal. Qu’est-ce qu’ils avaient tous, ces gamins Fables, à picoler comme des trous ?!
M’enfin, pas plus qu’avec Snegorushka, ce n’était pas son affaire.
Mais, mine de rien, la curiosité titillait la Renarde… Qu’est-ce qu’il foutait là une heure pareille ?

Spoiler:
Mer 26 Aoû - 18:16
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Invité

Pas sommeil, hein ? Il haussa les sourcils, soudainement bien moins agacé de la présence de la renarde. C’était justement son domaine, le sommeil et ces foutus insomniaques. « Ça peut s’arranger tu sais. » Le marchand de sable disait ça l’air de rien. Après tout, bien d’autres Fables profitaient des quelques services pour s’en mettre plein les poches –justement, les siennes étaient trop pleine de sable et cruellement pas assez d’argent.

Ses petits doigts tirèrent une cigarette hors du parquet, avec une précaution et une délicatesse méfiante, comme si la vieille risquait de le lui retirer des mains pour se foutre de lui. Il savait très bien qu’elle aurait de toute manière matière à rire lorsqu’elle allumerait la clope entre ses lèvres, c’était comme sauter par-dessus un piège pour se prendre le prochain. Ole n’était juste pas capable de comprendre comment avaler la fumée. Ou est-ce qu’il fallait justement la cracher ? C’était un véritable casse-tête d’adulte, avec un sale goût et une odeur répugnante que seul les adultes ont. Mais il n’avait pas refusé, dans un élan de rébellion, un vrai. « C’est pratiquement chez moi, ok ? » Ça faisait depuis toujours que le rouquin passait le plus clair de son temps sur les toits. En avoir un au-dessus de sa tête, ça l’avait toujours étouffé, aussi loin qu’il arrivait à se souvenir. Mais franchement ? Il n’avait jamais envie de remonter plus loin que la chute de Royaume, et cette vieille conne réveillait ses souvenirs avec ses railleries. Alors, lorsqu’en plus elle glissa ses yeux sur son Whisky, il le porta à ses lèvres, faisant bien comprendre qu’elle n’en aurait pas.

Son soupir portait tout le désespoir du monde, et Ole se remit à fixer ses pieds dans le vide, s’y penchant même pour remonter ses chaussettes bien plus rebelles que lui. La renarde ne voulait apparemment pas s’en aller. Assise à côté de lui comme ça, on pourrait presque croire à des amis. C’te bonne blague. « Y’a rien de mieux que les toits de Bullfinch street, quand les gens la ferMENT, HEIN ?! » La fin de sa phrase avait été criée aux fenêtres en dessous d’eux, en donnant un coup de talon haineux contre le mur qui lui fit plus de mal à lui qu’à l’immeuble. L’adolescent trempa le bord de ses lèvres dans le whisky en fronçant les sourcils, au bord d’une crise de nerf contenue jusque là par l’isolement, avant qu’il ne se décide enfin à tendre la bouteille à sa voisine. Autant partager pour noyer la vraie solitude, et surtout la colère qui lui piquait le nez. « J’te raconte pas c’qu’on peut entendre d’ici, j’étais à deux doigts de descendre lui clouer le bec. » A coup de sable, bien sûr. Ce n’était pas ses petits bras malingres qui arriveraient à faire taire qui que ce soit, même les animaux en rut ayant visiblement passée entre les mailles de La Ferme. « Vous les adultes, vous faites que ça. Ça et nous casser les couilles. » Il mâchouillait inconsciemment le filtre de la cigarette encore éteinte, fulminant malgré l’air frais : c’était pas pour rien que les gens gardaient leurs fenêtres ouvertes, mais putain, ça demandait juste un minimum de décence de les fermer pendant qu’ils faisaient leurs affaires. Personne n’avait envie d’entendre ça, surtout pas lui, absolument répugné par tout ce qui se rapprochait de près ou de loin d’une fille. « Y’a vraiment que ça dans la vie ici ? » Il leva les yeux vers la renarde, sincère dans sa question, même sans être sûr de vraiment vouloir connaître la réponse.
HRP:
Lun 31 Aoû - 13:05
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