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| | | Feat Terry Johnson. Imagination Elle fuyait, bousculant bon nombre de personne sur son passage. Elle était effrayée par une chose qui semblait immonde. Sa course avait commencé bien tôt. Son souffle était court, elle regardait systématiquement derrière elle, comme si son persécuteur était tout proche. Cependant, il n'y avait personne derrière elle. Elle continuait de courir... Fuyant son imagination.
UN PEU PLUS TÔT.
Raiponce avait passé trois heures à coiffer sa chevelure. La démêlant, la coupant légèrement et la tressant afin de la cacher. Elle avait revêtit sa longue cape capuchonné pour faire quelques courses en ville. Il était tôt mais elle devait se dépêcher car trois longues heures l'attendaient de nouveau pour se battre avec sa blondeur. Sa course devait être faite à New York, il n'y avait donc pas de temps à perdre.
Bordant les trottoirs d'un pas pressé, elle avait trouvé son bonheur et bien des choses dans une petite boutique de New York. Tandis qu'elle rentrait chez elle, elle vit une ombre se lover contre un mur. Elle n'y prêta pas attention et continua son chemin. Jetant de temps en temps de coup d’œil derrière elle pour surveillé sa chevelure, elle remarqua une nouvelle fois cette silhouette noire. On la guettait ? On la traquait ? Elle se sentit soudain menacé et pressa le pas un peu plus. Tandis qu'elle continuait d'avancer en essayant d'oublier cette horrible impression, elle croisa le regard d'une vieille femme qu'elle connaissait bien. Paniquée, elle se mit à courir sans faire attention aux individus qui l'entouraient. Elle ne voulait pas non plus voir si la vision qu'elle avait aperçue plus tôt était réelle ou non. Elle fuyait simplement et se pressait de rentrer.
S'effaçant dans une ruelle où elle pensait être en sûreté, sa chevelure l'en empêcha et se mêla à ses pieds. Elle trébucha donc mais se recula aussitôt contre un mur, totalement effrayée. Lors de sa chute, elle avait lancé un cri de surprise mais surtout de peur. | | | | La terreur du souvenir et l'angoisse de l'oubli. La corvée des courses. Une fois par semaine, une routine irréfutable à laquelle Terry s'était habitué. Une fois par semaine, il faisait la grasse matinée, puis allait faire les courses, les ramenait à son domicile, retournait en ville afin de faire sa séance de sport hebdomadaire, et terminait la journée dans un bar perdu de New York dans lequel il commençait à se faire connaître par sa présence. Et ce, quand il ne travaillait pas pour Bluebeard ces jours-là. Telle était sa routine, carrée, automatique, et rien ne semblait vouloir la perturber. En cette belle journée, le Sasquatch marchait parmi la foule, bien réveillé, et se dirigeait vers sa destination d'un pas morne. Surpassant tout le monde d'une tête au moins, il restait aussi vigilant que possible malgré la lassitude progressive de l'habitude. Il était rare de voir un voleur à la tire passer dans cette rue, mais rare ne signifiait pas inconcevable, et une fois suffisait. Scrutant les alentours d'un regard perçant, Terry ne s'arrêtait jamais sur les visages, tout le monde se ressemblait, au final, et il était bien sot de vouloir attarder son regard sur un point précis lorsqu'on voulait avoir une vision d'ensemble. Son chapeau légèrement rabaissé comme à son habitude, jetant de l'ombre sur ses yeux, lui donnait un air menaçant, et les gens qui levaient les yeux vers les siens les baissaient bien vite. Les apparences étaient parfois si loin de la réalité...
Soudain, une agitation croissante le fit s'arrêter. Sa cadence d'automate stoppée, Terry observa avec un regard nouveau ce qui l'entourait, et découvrit bien vite la source de tout ce raffut : une petite silhouette courait parmi les gens, bousculant tout ce qui se trouvait sur son passage et lançait fréquemment des regards en arrière. Terry observa la progression de ce qu'il prenait pour un voleur à la tire, il se dirigeait tout droit vers lui, il n'aurait aucun écart à faire pour l'arrêter net. Profitant de cet avantage, il avança doucement, se préparant à refermer sa prise, lorsque soudain la silhouette bifurqua sur le côté. Pressant le pas, il bouscula lui-même quelques passants, dont un qui se retourna brutalement, mécontent. Presque aussi grand que lui, l'homme semblait de très mauvaise humeur et n'avait pas du tout apprécié l'excès de zèle de l'agent de sécurité des Woodlands. L'invectivant sans préambule, l'homme faisait perdre un temps fou au Sasquatch, qui voyait déjà sa cible s'éloigner à grandes enjambées. Avait-elle compris qu'il ne comptait pas la laisser fuir comme ça ? L'avait-elle simplement pris pour un policier en civil ? Quoi qu'il en soit, la routine du colosse semblait d'humeur à changer de d'habitude. Tentant de suivre la piste de la silhouette encapuchonnée, Terry sentit une main se poser sur son épaule ; il avait presque oublié ce grand nigaud qu'il avait bousculé et qui l’agonissait déjà d'insultes sans se soucier que les passants regardaient soit la silhouette qui se frayait un chemin à quelques dizaines de mètres de là, soit ces deux géants. Manquant de temps, Terry bredouilla un « Pardon monsieur » avant de l'écarter d'un coup d'épaule plus insistant. Surpris par la force du géant en noir, l'autre – pourtant bien bâti également – n'eut pas le temps d'affermir sa prise qu'il était déstabilisé. Sans lui laisser le temps de comprendre, le Sasquatch se lança à la poursuite de cette silhouette. Il la voyait toujours, elle le distançait peu à peu, mais sa course désordonnée et les personnes qu'elle bousculait lui permettait de garder une marge suffisante. Soudain, Terry remarqua quelque chose de troublant : le capuchon de la silhouette venait de se rabattre sous l'effet d'un choc, et de très longs cheveux blonds s'en échappèrent. Une chevelure plus longue que l'agent de sécurité n'en avait jamais vu. Fronçant les sourcils, il se demanda qui pouvait bien porter une telle chevelure, et la réponse s'imposa à son esprit : Une Fable.Alors que la course effrénée de la blonde durait déjà depuis quelques dizaines de secondes et qu'elle s'engageait dans des allées de moins en moins peuplées, elle tourna à nouveau dans une plus petite ruelle. Terry pressa le pas pour ne pas la perdre, et un cri féminin le surprit dans sa progression. Il provenait de la ruelle, sa prudence et sa méfiance envolées, balayées par une sorte d'instinct protecteur, le colosse s'élança, esquivant deux ou trois passants qui s'offraient sur son chemin, et arriva à l'entrée de la ruelle où la silhouette avait tournée. Il la trouva collée contre un mur, haletante...Et apparemment effrayée. Ses cheveux de la couleur de l'or étaient si longs qu'il ne parvenait pas à estimer leur taille, et elle semblait...Jeune ! L'homme en noir s'approcha d'elle doucement, relevant légèrement son chapeau afin qu'elle puisse apercevoir ses yeux, ce afin qu'elle comprenne qu'il ne lui voulait – pour l'instant, car il pouvait toujours s'agir d'une voleuse – aucun mal. Jetant un bref regard aux deux entrées de la rue, Terry vit que personne ne semblait prêter attention à la jeune blonde. Il avança donc jusqu'à sa hauteur d'une démarche calme, il ne voulait pas paraître agressif ou intimidant, mais ce n'était pas la plus facile des choses lorsqu'on dépassait les deux mètres et qu'on se promenait en costume noir, n'est-ce-pas ? S'accroupissant près de la jeune femme, il lui offrit sa main pour l'aider à se relever. Les règles de la galanterie restaient effectives, et s'il suspectait que ce fût une voleuse, il n'en avait aucune preuve, alors nul besoin de la bousculer. De plus, son air terrifié surprenait Terry, était-il la raison de ce désarroi ? Ou fuyait-elle quelque chose – ou quelqu'un – d'autre ? Détaillant rapidement le visage de la jeune femme, Terry décida de s'adresser à elle d'un ton doux et cordial.-Que fuyez-vous donc comme ça, jeune damoiselle ? Puis-je vous être d'une aide quelconque ?La proposition d'assistance était venue naturellement après la question. S'il avait encore des raisons de la prendre pour une hors-la-loi, quelque chose lui disait que ce n'était pas le cas. Cette jeune fille semblait bien trop...Gentille ? Naïve ? Bref, elle n'avait clairement pas le profil d'une voleuse. Mais peut-être les apparences se jouaient(-elles de lui une fois encore ? Dans tous les cas, il le découvrirait bien assez tôt. Lançant un nouveau regard circulaire aux extrémités de la ruelle, il remarqua quelques curieux qui les observaient en passant, mais personne ne semblait trop insistant. Il plongea à nouveau son regard dans les yeux de la jeune femme, tentant de la rassurer un peu par ce simple contact visuel, et attendant une réponse de sa part. | | | | Feat Terry Johnson. Imagination Raiponce encore entortillée dans ses cheveux se débattait afin d'en sortir. Elle n'avait qu'une hâte : se lever et fuir jusqu'à chez elle où elle se pensait en sécurité. Après plusieurs tentatives, la demoiselle avait démêlé ses cheveux, délivrant ainsi ses pieds. Elle remarqua que son capuchon était tombé et laissait apparaître sa crinière. Si son passé lui courrait après, le personnage sombre qui la convoitait n'aurait aucun mal à la reconnaître à présent. Tandis qu'elle tentait de s'appuyer contre le mur pour se relever, elle aperçut une silhouette noire au bout de la ruelle. Raiponce semblait être de plus en plus effrayé, puis au fur-et-mesure que cette ombre approchait, elle parvenait à distinguer une forme masculine et grande. Elle ne ressemblait pas à celle qui la pourchassait. Elle se calmait peu à peu. Soudain une nouvelle peur lui attrapa le coeur et la gorge. Il semblait s'approcher d'elle. Il n'y avait plus personne sauf eux dans cette rue. Que lui voulait-il ? Elle tenta de chasser des idées étranges et effrayantes en essayant de se rassurer.
Finalement, les doutes qu'elle avait un peu plus tôt se confirmèrent. La masse épaisse s'était baissé près d'elle mais ne semblait pas avoir d'intentions malsaines. Raiponce était d'une naïveté sans nom, elle pourrait se faire manger par un loup simplement par un petit sourire qui se voudrait rassurant. Et c'est donc avec cette même naïveté qu'elle prit la main de cet homme pour enfin se relever.
-Que fuyez-vous donc comme ça, jeune damoiselle ? Puis-je vous être d'une aide quelconque ?
Avec cet élan de gentillesse, Raiponce en avait oublié son réel souci. Rien que d'y repenser, son visage reprit un air angoissé. Elle scrutait les alentours, priant pour que cette chose ne soit pas tapie dans l'ombre à l'observer, attendant que cet inconnu disparaisse pour lui bondir dessus.
- Il ne faut pas rester ici, par pitié...
Malgré les regards qui se voulaient doux de la part du Sasquatch, la blondinette semblait encore plus effrayée. Elle remarqua d'ailleurs une ombre suspecte derrière l'homme et sans attendre plus, elle se glissa contre le mur pour ensuite reprendre sa course folle à travers d'autres ruelles. La peur lui rongeait le ventre et cette fois ses cheveux ne semblaient rien pouvoir faire pour l'arrêter.
Lorsqu'elle fut assez épuisée, elle s'arrêta quelques rues plus loin, adossée contre un mur. Elle tremblait de tout son être et priait pour que la silhouette suspecte est perdu sa trace. Silhouette qui ne devait être au demeurant que celle d'un passant curieux. | | | | Le regard affolé de la jeune femme semblait se calmer peu à peu depuis que Terry l'avait approchée. Toujours appuyée contre le mur après sa chute, elle le regardait avec un air – un peu – moins terrifié que lorsqu'il s'en était approché. Ses observations se révélèrent justes lorsque celle-ci prit sa main afin de se redresser. L'aidant avec une force douce, il se redressa de toute sa hauteur également, quoiqu'il serait resté à la hauteur de la jeune femme s'il était resté accroupi. Aussi le Sasquatch interpréta le retour de l'angoisse de la jeune femme par le fait qu'il se soit redressé, et non par sa question. Les jeux de la blonde s'écarquillèrent, sa respiration haletante s'accéléra encore, et ses yeux ne parvenaient plus à rester fixés dans ceux de l'agent de sécurité. Focalisant toute son attention sur elle, Terry tenta de discerner si cette peur était celle d'une victime ou, au contraire, d'un brigand. Il penchait évidemment plus pour la première solution mais encore une fois, les apparences étaient les pires traîtresses dans le monde des Fables...
Le ton terrifié et suppliant de la jeune blonde manqua le faire tressaillir malgré tout. Toute cette peur, cette crainte, le Sasquatch ne pouvait même pas imaginer l'étendue de la terreur de la jeune femme. Définitivement, cette appréhension était loin d'être feinte, et le colosse en noir était maintenant certain que cette frêle demoiselle n'était pas une voleuse. La voyant fixer son regard par dessus son épaule, il s'avisa qu'il avait cessé de prêter attention à son environnement en voulant garder un contact visuel avec son interlocutrice afin de la calmer. Il n'eut cependant pas le temps de se maudire pour son erreur que la jeune femme s'esquivait et détalait à nouveau. Tentant de la saisir par l'épaule afin de la retenir, le Sasquatch eut la surprise de se faire lui-même agripper. Une force extérieure exercée sur son bras l'obligea à se retourner, et il eut tout juste le temps d'apercevoir le visage du gaillard qu'il avait bousculé dans la ruelle avant d'esquiver un coup à hauteur du visage. L'homme ne lui avait définitivement pas pardonné cette incartade, et semblait déterminé à venger son ego, mû par l'alcool ou l'arrogance, le Big Foot ne lui demanderait pas ses motivations. Lançant un regard vers la jeune femme qui fuyait, Terry remarqua qu'elle avait déjà traversé la moitié du chemin entre lui et la prochaine intersection, il n'avait pas le temps pour ces sottises ! Ni le temps de désamorcer le conflit, ni celui de se battre comme un chiffonnier, surtout que l'homme, malgré sa carrure, semblait avoir une formation rudimentaire à la boxe de par la façon dont il se positionnait. Le Sasquatch ne pouvait pas laisser une femme aux cheveux aussi longs se promener ainsi dans les rues sans surveillances, car elle ne se fondait définitivement pas dans le décor des Mundies sans son capuchon. De plus, cette terreur...Si cette femme était en danger, il se devait de la protéger, qui qu'elle soit, car c'est le serment qu'il avait fait lorsqu'il s'était engagé dans cette grande communauté qu'est Fabletown, protéger les Fables, à tous prix.
Attrapant le coup qui suivit au vol, Terry tordit le bras de son adversaire et le lui passa dans le dos, profitant de l'élan acquis, il balaya d'un coup sec la jambe d'appui de l'homme et le souleva légèrement de terre en plaçant son autre main sur l'épaule du boxeur. Le faisant pivoter en vol de sorte que son visage se retrouve en face du sol, il le lâcha ensuite simplement, le laissant s'écraser avec toute la vitesse déjà accumulée face contre terre, incapable de se protéger avec sa main directrice immobilisée dans le dos et son autre bras occupé à chercher une prise. Le Sasquatch ne prit pas le temps d'attendre l'atterrissage de l'homme qu'il partait à nouveau à la course, suivant la jeune femme qui venait de bifurquer à droite. Tout ce qu'il espérait, c'était de ne pas la perdre de vue en raison de ce contre-temps dont il se serait bien passé. Deux ou trois foulées plus tard, il entendait l'homme brailler après avoir heurté le sol, et ne se retourna pas pour voir dans quel état il était. S'il hurlait, c'est qu'il allait bien, ou du moins, que Terry s'était assez retenu pour ne pas lui faire de dégâts trop importants – physiques du moins –. Réajustant son chapeau dans sa course, le colosse s'élança à la poursuite de la Fable affolée.
C'est après une bonne minute de course que le Sasquatch parvint jusqu'à elle. Il était parvenu à la suivre, mais pas à la rattraper, jusqu'à ce qu'elle finisse par s’arrêter. La peur lui donnait des ailes, et le colosse n'était pas réputé pour sa vitesse de course. Il était endurant, certes, sa foulée était bien plus légère que ne le laissait penser sa carrure, soit, mais il n'était pas particulièrement rapide non plus. Rajustant à nouveau son chapeau et sa cravate, il ralentit et s'approcha à nouveau de la jeune femme avec cette démarche lente et assurée, La ruelle n'était pas déserte comme la précédente, certains passants vaquant à leurs occupations ça et là, lançant souvent des regards mêlés d'étonnement et de curiosité vers cette jeune femme tétanisée aux cheveux terriblement longs. S’arrêtant à côté – et non en face, afin de ne pas lui donner une impression d'enfermement d'elle, Terry la regarda d'un air mêlant sévérité et gentillesse.
-Vous n'avez rien à craindre en ma présence, sachez le mademoiselle. Mais vous attirez trop les regards, rajustez votre capuchon et trouvons un endroit calme où vous pourrez m'expliquer la cause de votre désarroi voulez-vous ?
Accordant son instinct protecteur et les règles des Fables qui voulaient qu'elles n'attirent pas trop l'attention des Mundies, Terry donna le bras à la jeune femme avec toujours cet élan de galanterie. Attendant qu'elle le prenne afin de la guider dans un endroit plus discret où elle pourrait parler sans avoir peur de se faire entendre du commun des mortels. | | | | Feat Terry Johnson. Imagination Si la créature qu'elle était se voulait tétanisée, elle jouait parfaitement son rôle. La masse noire s'approcha d'elle, comme en lui réclamant quelque chose. Après les quelques secondes, où elle avait été apeurée à l'idée d'être retrouvée par sa "mère" et qu'elle remarqua que la silhouette était plus proche d'un homme que d'une femme, elle n'en fût pas moins confuse en se rappelant que tout le monde n'était pas gentil. Alors qu'elle priait pour que le big foot la laisse tranquille, elle remarqua une paire de chaussures maquillé de dentelle et de boutons. Elle détailla enfin le décor, en effet il s'agissait plus de ruelles mais d'une galerie marchande où les citoyens semblaient vaquer à leurs occupations. Elle se détendit enfin, laissant l'inconnu approcher. Après tout, peut-être qu'il voulait acheter des souvenirs dans la boutique qui se tenait juste derrière elle. Malheureusement pour elle, la silhouette s'était posé à ses côtés avec un regard qui fit déglutir la belle.
- Vous n'avez rien à craindre en ma présence, sachez le mademoiselle. Mais vous attirez trop les regards, rajustez votre capuchon et trouvons un endroit calme où vous pourrez m'expliquer la cause de votre désarroi voulez-vous ?
Il lui parlait ? Il était réellement venu vers elle ? Il la suivait ? Elle frissonna en fermant les yeux. Ses membres tout entiers tremblaient, elle n'avait pas envie de répondre mais elle n'avait plus d'échappatoire. Elle regardait effectivement son capuchon qui était tombé sur ses épaules. Elle le remit automatiquement sur sa chevelure qu'elle tenta de coiffer afin que cette dernière soit plus discrète. Les passants la dévisageaient, il fallait dire qu'elle avait dû attiser la curiosité d'autrui, il fallait qu'elle trouve un endroit calme en effet. Malheureusement, elle ne se sentait pas capable de suivre l'inconnu. Et tandis qu'elle allait répondre quelque chose dont elle imaginait encore les mots, de chaudes larmes commencèrent à recouvrir ses joues rebondies.
- Qu'est-ce que vous voulez ? Marmonna la blonde en tentant d'articuler du mieux qu'elle le pouvait.
Alors qu'elle tentait de sécher son visage humide, en reniflant élégamment. Elle posa enfin ses yeux larmoyants sur l'être, se répétant sans arrêt sa phrase. Il ne lui voulait rien de mal, elle devait le croire, elle ne devait pas se laisser abattre par les fantômes de son passé. Alors qu'il lui fallu bien une quinzaine de minutes pour se calmer, elle constatait que son comportement rassemblait un peu plus la foule. Il serait plus judicieux de changer d'endroit, alors qu'elle se redressa doucement, elle hocha simplement la tête. Comme pour affirmer à l'homme que sa proposition était acceptée, et de ce fait, elle s'avança dans une ruelle auparavant emprunter. Une marche qui fut très courte, elle arriva sur une petite place où une charmante fontaine décorait le cœur. Elle se dirigea vers cette dernière et avec un regard plein de méfiance, elle s'essaya en dévisageant le Sasquatch- Spoiler:
Désolé pour le looooooooooong retard, et cette longue absence T.T Je suis là maintenant !
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