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Dans le blanc des yeux. | PV Kay
Snow White
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Snow White
La député du Maire s'était levée très tôt le matin, et la rosée ne fut pas totalement tombée qu'elle fleurissait d'entre les couettes. S'extirpant des brumes, elle rejoignit sa machine à café, qui lui prépara un liquide fumant au parfum caramélisé. Les oiseaux osaient timidement leurs chants sur le soleil levant, tandis ce qu'elle enfilait son soutiens gorge de dentelles et son haut dos nu en soie noire. Elle avait prit soin d'attacher ses cheveux en chignon bas et de porter sa nouvelle jupe tailleur noire, qui se s'homogénéisait parfaitement avec son haut.

En s'installant sur son pouf de chambre, elle contempla son reflet dans le miroir de mur en face de son lit et se crispa. Son habit - et cela lui était réellement un problème - manquait de couleur. Il lui fallut qu'elle se lève pour entourer son cou d'une chaîne d'argent au petit saphir taillé comme pendentif, qu'elle accompagna d'escarpins louboutin de même couleur.

Elle ramassa quelques pièces qu'elle fourra dans son sac à mains, puis quitta sa demeure. Claquant sur le parterre de ses talons, elle rejoignit l'ascenseur et descendit au rez-de-chaussée.

Elle déjeunait à l'extérieur, aujourd'hui.

[...]

Son quart de travail n'était pas commencé, il lui restait environ deux heures et demi pour prendre son repas. Kay devait la rejoindre pour parler affaires. Elle avait besoin de lui pour accueillir un nouveau fable, arrivé très récemment, étonnamment. Il s'agissait d'une comptine, si elle se souvenait bien. Il devait voir de ses yeux si ce n'était pas un plan de l'empire, un espion qui venait collecter les informations de Fabletown. Il avait été placé en interrogation depuis hier, dans les sous-sols le temps de remplir l'armistice. Snow n'avait aucune idée si Wolf était retourné le questionner ce matin, mais hier soir il était resté lorsqu'elle rentrait chez elle. Un workaholic, ce Bigby.

Sauf que, Kay avait peut-être crevé ses yeux, et là était le problème. Elle ne pourrait pas attendre que ça repousse et garder le nouvel arrivant dans les cellules de la ville pour longtemps.

Dans un petit bistro récemment ouvert, Snow avait prit place, commandant un café, son plat principal et un beignet. Elle vérifiait sa paperasse qu'elle sortit de son sac à mains, parcourant les informations obtenues du nouveau, en attendant l'arrivée de son invité spécial.
Ven 18 Aoû - 8:40
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Cela fait combien d'années, Kay ? Combien d'années qu'on ne t'a pas invité à un repas. Et tu sais exactement de quoi il peut en retourner. Tu le sens, tout au fond de toi. Tu vas devoir souffrir, encore. Les nuits ont beau passer, tu as encore du mal à te remettre de ce que tu as pu voir, dans l'âme du Loup. Il y a tant qu'ils ignorent, tant de crimes qui te hantent tes nuits, si belles nuits. Et tu comprends que trop bien qu'il ne soit pas autorisé de séjour à la Ferme, tu comprends pourquoi ils craignent pour certains de le revoir un jour, même sous forme humaine. Il représente tant pour toi, ce Grand Méchant Loup. Peut-être tout, aussi. Il a détruit tant d'illusions mais en même temps... Est-ce le même animal qui a sauvé la communauté, il y a quelques mois ? Tu sens que ça gonfle en ton coeur, Kay.

L'espoir.

Le pied gauche est toujours celui qui touche en premier le sol. Une inspiration. Et il est temps d'ouvrir les yeux. C'est encore flou, la cornée se reconstruit, petit à petit. Des années depuis la dernière que tu t'es crevé les yeux. Et ça revient enfin. Il y a quelques mois, il n'y avait encore que le 'noir'. Il n'y a rien de plus rassurant que cette sensation d'errer dans le néant. Parce que tu t'y fais. Parce que là-dedans, il n'y a rien à voir. Plus rien à affronter. Pas comme aujourd'hui. Tu fermes les yeux, par habitude. Ce n'est pas tout à fait pareil, ta perception est légèrement altérée, comme si de recouvrir la vue te privait à nouveau de celle que développent les aveugles. Ça t'énerve dès l'instant où tu te cognes dans un meuble. La journée va être longue.

Bien des années aussi que tu n'habites plus avec eux. Plus dans le quartier où tous se cachent. Tu as ton propre charme, pour être le plus discret possible, pour que la plupart des communs t'oublient après t'avoir vu. Ainsi ils redécouvrent leur voisin à chaque fois, se disent toujours qu'il est nouveau dans le quartier, sans parvenir à se souvenir qu'il est déjà là depuis plus longtemps qu'eux, que la vieille dame du troisième l'a rencontré lorsqu'elle avait la vingtaine. Ça te va très bien et de toute manière, c'est une des conditions pour pouvoir vivre en dehors de la communauté. Tu sais que Bigby veille au grain pour ça. En sortant de chez-toi, paré de ton habituel costume, tu peux constater qu'il n'aura pas à grogner, quand la voisine te souhaite la bienvenue, dans l'immeuble.

Les lunettes par-dessus les paupières closes, ton éternelle amie dans ta senestre, tu peux commencer à avancer. Tu te sers plus qu'à l'accoutumée, de ta canne, parce que tu ne connais pas l'endroit où on a pu te donner rendez-vous. Un soupir, quelques demandes d'indications à des passants, les rideaux de chairs verrouillés à l’extrême, sur cette cornée qui te gratte. Ne rien laissait paraître, remercier poliment, pour finir par réussir à se trouver devant ce satané bistrot. Nouvellement arrivé en ville, c'était donc pour ça. Pousser ou tirer, avant dernière épreuve. Il s'agissait de pousser, tu notes l'inverse pour ressortir. La canne en éclaireuse, tu humes l'air. Ça sent bon, au moins. Quelques pas, jusqu'à sa table. Tu retires de ta dextre ton chapeau, saluant avec.

- Bonjour, Madame White. Puis-je ?

Tu attends sa permission, avant de venir t'installer en face, déposant canne et chapeau à la place d'à côté. Un doux sourire, ourlant tes lèvres. Celui qui ne te quitte que rarement, les jours où il fait plus sombres.

- Comment allez-vous ?

Toi, tu vas bien. À peu près. Ça va encore, pour le moment en tout cas. Tant qu'elle ne t'a rien demandé, tant qu'on espère rien, de toi. Cela risque de changer, tu le sais. Sans doute pour cela, que tu as si peu faim, malgré l'odeur appétissante des lieux.

- Au risque de paraître impoli, j'imagine que ce repas n'est pas juste pour le plaisir de prendre des nouvelles, n'est-ce pas ?

Autant demander tout de suite, pour te préparer. Tu laisses glisser ton manteau le long de tes épaules pour t'en défaire, le posant avec le reste de tes affaires ensuite, le chapeau mis par-dessus. Ta main gauche vient vérifier ta cravate. Elle est correctement en place. Bien. Inspire, expire. Tout se passera bien, Kay. Répète-le toi comme une litanie.
Ven 18 Aoû - 15:55
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Snow White
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Snow White
Il avait été invité à s'asseoir d'un léger mouvement de tête de sa part.

- Je vais à merveilles, merci de le demander.

Répondit-elle d'un ton net, celui-ci agrémenté d'un léger sourire. Ses yeux ne quittèrent pas ses papiers, brassés par ses petits ongles rouges.  

- Et vous ?

Quant à sa dernière question, celle-ci la fit lever le menton. Ses yeux cherchèrent les siens, mais ne trouvèrent que les lentilles fumées de ses lunettes, tandis ce que ses lèvres, rouges comme deux cerises, perdaient leurs sourire. Elle s'attendit à cette question de la part du jeune Kay, aussi ne parut-elle pas surprise, mais plutôt déçue.

- J'aurais préféré vous donner tord, mais vous avez raison. Si je vous paie le repas aujourd'hui, c'est bien dans le but de vous demander une faveur en échange

Elle rabaissa la tête vers ses papiers, ouvrit le dossier à moitié complété par le sheriff et le présenta au jeune homme. Au même moment, elle regarda intensément Kay et, même s'il ne pouvait la voir, Snow lui offrit l'un de ses regards les plus attentifs.

- J'ai besoin de vos yeux.
Sam 19 Aoû - 8:33
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- Je me porte tout aussi bien. La vie chez les communs est une merveille de simplicité.

Il est vrai qu'on ne peut pas faire plus simple, comme vie. Loin des tracas des Fables, loin des tensions vieilles de centaines d'années, voir bien plus, loin des rancœurs qu'on ne parvient à effacer malgré l'amnistie que tous ont dû signer. Le coeur ne peut tout effacer, il n'y a qu'à voir comme souvent ont fait allusion aux crimes passés. Les rumeurs vont encore bon train, sur les zones de flous. C'est bien pour ça que tu t'es éloigné aussi, pour qu'on arrête de demander si tel fait ou tel crime a bien été commis par le passé. Les interrogations à propos de la femme face à toi vont bon train aussi et tu éviteras d'en parler : tu es mieux placé que quiconque pour savoir ce dont elle fut capable autrefois.

- Cela paraissait évident, oui.

La réponse à ta question se présente sous forme d'un dossier, que tu entends être glissé vers toi. Quand bien même tu as pu retrouver assez la vue pour lire dans une foutue âme, c'est encore trop flou pour du papier. Tu viens poser une main, cherchant la partie en braille. Qui n'est pas là, bien entendu. Tu soupires, quand elle finit de rajouter ce en quoi consiste le service à demander.

- Je ne peux pas lire ce dossier. Et je croyais avoir déjà vu tout le monde, par le passé ? Il va falloir m'expliquer l'affaire.

Tu repousses doucement le dossier vers elle, après l'avoir refermé, au cas où quelqu'un de plus commun passerait et jetterait un coup d'oeil, lui. Autant il était facile avec ton petit charme de les désintéresser de toi et donc, de votre conversation, autant cela ne s'appliquait pas au visuel même.

- Mais avant, commandons, voulez-vous ? Autant en parler tout en mangeant, votre temps est précieux. Qui a-t-il à la carte ?

Car elle aussi, elle n'est pas prévue pour les aveugles. D'habitude, tu embêtes un commun le temps de ta commande, mais aujourd'hui, ça sera à la pauvre dame face à toi de devoir te parler du menu proposé. Rien de bien surprenant dans celui-ci, la plupart des plats sont les mêmes partout. Tu soupires, faisant un vague signe de ta senestre pour lui dire d'arrêter sa lecture.

- Faisons classique. Oeufs, bacons, frites.

La commande prise auprès de la serveuse, tu te concentres à nouveau vers Snow, pour reprendre la parole.

- Promettez-moi qu'un jour, je pourrais vous inviter dans un vrai restaurant. Un Français, tiens. Et que nous pourrons parler de tout autre chose que de chez nous ou de nos pairs. Je suis parfois las qu'ils continuent d'occuper autant ma vie. Vous avez bien du courage.

Tu viens joindre tes mains devant toi, tranquillement. Il n'y a qu'à te regarder, pour comprendre que l'invitation est en tout bien tout honneur, tu n'es pas un coureur de jupons, loin de là. Et de toute manière, dans un certain sens, Snow te rappelle parfois trop Lumi. Et ce n'est jamais bon, de te rappeler la Reine des Neiges. Ça gratte, sous les paupières.
Sam 19 Aoû - 14:59
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Snow White
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Snow White
Snow reprit rapidement le dossier, le rangeant dans son sac avec les autres papiers. Cela éviterait qu'ils soient salis par le repas qui viendrait à leur table. En posant son coude contre la surface de bois qu'était la table, Snow frôla le bout de ses lèvres rouges de son index, tandis ce qu'elle racolait ses frangins contre son menton. Ses yeux n'avaient pas lâché l'ex subordonné de la reine des neiges, envoyant un sourire au vide lorsqu'il mentionna le fait qu'il ne pouvait voir ce qu'elle lui avait présenté.

- Ce n'est pas pour vous que j'aie présenté ce dossier, c'est pour le maire.

Ses lèvres se retroussèrent dans une vague écarlate, pincées entre les coins courbés de ses lèvres. Un léger teint amer peignit son visage, tandis ce qu'elle jetait un coup d'oeil par-ci et par-là. Un lilliputien avait pu voyagé dans le sac d'une vieille bique pour venir mater les projets qu'elle avait construit jusqu'ici. Si ce n'était pas la faute de Cole, qui s'amusait à son rôle de maire inconscient, il s'agissait de Beardy. Celui-ci drôlement nerveux à l'idée de perdre sa fortune en donations offertes aux nouveaux venus qui se verraient être de frauduleux charlatans de chez l'empire. Si elle ne voulait pas voir Fabletown s'effondrer dans la pauvreté, elle devait parfois se soumettre aux petits plaisirs du grand maniaque qu'était Bluebeard, tant que ça ne touchait que la business. Il désirait les yeux de Kay, là et maintenant. Puis, à moins de trouver quelque chose pour ralentir les flammes, il était préférable de lui faire croire à un fable, jusqu'à ce que cela devienne véritable.

Ses mains agrippées au menu, Snow présenta les divers plats offerts par le bistro, regrettant presque sa commande qu'elle avait au préalable prit bien avant qu'il n'arrive.

- Coupe de fruits avec yogourt, Pain doré et érable, crêpes aux petits fruits et sauce au chocolat, crêpe française, pancakes de la place, omelettes aux champignons, traditionnel bacon et oeufs, oeufs saucisses, bénédictine...

Elle s'arrêta à son choix et observa le jeune homme, fleurissante d'un sourire presque rassurant. En déposant le menu, elle patienta qu'une serveuse se présente pour passer - ou laisser passer - commande pour le repas de Kay. En regardant sa montre de poignet, elle grimaça légèrement.

- J'aurais bien choisi mercredi pour cette rencontre, puisque je débute mon quart plus tard... Seulement, j'ai mon jogging matinal que je ne pouvais re-céduler.

En s'étant reculée dans son siège, Snow eut un rictus au front, accompagné d'un froncement de sourcils. Ses traits furent adoucis seulement avant même qu'elle aille prit la peine de répondre à son invitation.

- Est-ce une invitation ? Avez-vous l'intention de voir votre député maire, ou seulement est-ce le résultat d'un moment de solitude trop prolongé ?

Un rire léger secoua l'adjointe au maire. Son plat arriva à table.
Sam 19 Aoû - 15:51
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- Ah, vous courrez ? J'imagine que ça doit vous vider l'esprit, le temps de l'effort. Je devrais peut-être m'y mettre.

Un fin sourire, avant un souffle de rire devant l'ironie de la chose. Voici bien des années que tu n'avais plus couru. L'envie n'y était pas et tu ne laissais jamais assez de temps à tes yeux reconstruit pour avoir le loisir de t'y remettre un jour. Vient ensuite le sujet d'une invitation à un dîner bien loin des préoccupations de Fableville et sa réponse te fait souffler un nouveau rire.

- Sans doute un peu des deux ? Le fait aussi de se rendre compte que je ne vous rencontre, vous ou notre shérif, jamais autrement que pour des affaires où mes yeux sont plus sollicités que moi-même. Surtout lorsqu'après, je me retrouve à consigner tout ce que j'ai pu voir dans un livre. C'est la partie la plus ennuyante, véritablement.

Tu te redresses un peu plus, tente de deviner ce qu'elle a pu commander. Mais ce n'est que peu concluant, tu n'es pas le Loup et en plus, ton sens de l'odorat se retrouve lui aussi à la ramasse, parce que tu pourrais ouvrir les yeux pour distinguer les formes.

- Qu'avez-vous fait de l'ouvrage qui vous concerne ? Avez-vous profité de votre statut pour le mettre dans un lieu où même ce cher Bufkin ne pourra le lire ou est-il resté avec tous les autres ?

La curiosité, quel affreux sentiment, qui te pousse encore une fois à la faute. Tu sais que le sujet est sensible, c'est justement pour ça qu'il t'intrigue. Mais en soit, Snow sait très bien que tu es dans la confidence malgré toi, de tout ses secrets. Tu t'attends à une réponse froide, de sa part. Mais qu'importe. Ton plat arrive à son tour et tu remercies d'un signe de tête la bonne âme qui te l'apporte, déliant tes doigts d'entre eux pour te saisir de tes couverts. Hors de question de picorer les frites avec ses premiers.

- La question était indiscrète, j'en conviens. Veuillez m'excuser, j'oublie parfois la courtoisie, elle se perd grandement aussi, chez les communs.

Un sourire désolé vient s'échouer contre tes lèvres, avant que le couteau ne fasse se séparer un bout de bacon de son reste, du blanc de son oeuf et que viennes planter tout ce beau petit monde avec ta fourchette. Après avoir aussi privé quelques frites de ses consoeurs et avalé ta première bouchée, tu peux reprendre.

- Voilà exactement aussi pourquoi j'aimerais pouvoir vous inviter à un repas qui ne concernera en rien notre communauté. Je serais moins assommant et moins ennuyeux. Ce n'est nullement une tentative de vous séduire, je laisse cela à d'autres.

Tu as bien conscience de radoter, autrement. Trop blasé par tes pairs, pas encore assez par les communs. Tu n'habites pas assez loin pour te détacher vraiment de tout ça. La preuve étant que le "touriste" qui vient vérifier que tu n'enfreins aucune Loi est Bigby lui-même. Mais avec la menace de l'Adversaire qui plane, sans cesse, tu ne peux te permettre de partir plus loin.

- Venons au sujet qui nous intéresse à ce jour. J'ai recouvert assez la vue pour me plonger dans l'âme de quelqu'un, pas assez pour réussir à lire encore. Suites aux derniers événements, j'ai préféré éviter de me les crever à nouveau. L'envie ne manque pas, vous vous en doutez. Mais qu'importe, la sécurité de tous passe avant mes primaires envies. De quoi s'agit-il, dès lors ?

Ainsi, tu te tais, mangeant pour étouffer les questions qui pourraient te venir alors que la réponse pourrait survenir deux mots plus loin.
Sam 19 Aoû - 17:24
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Snow White
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Snow White
Ses doigts étaient crispés, bien enfoncés dans le creux de sa paume de main. Si bien qu'elle en eut des douleurs, par ses propres ongles. Elle ne voulait pas répondre à cette question, mais ironiquement, elle y avait songé ce matin, dans la douche, en se brossant les dents...

Elle avait songé à ces nains, à cette pomme, pourquoi méritaient-ils ces pensées ? Elle n'en savait rien. Peut-être simplement parce qu'elle n'arrivait pas à les déloger de sa tête. Cette sale époque de sa vie. Pas étonnant qu'elle avait embrassé rapidement la vie du New Amsterdam, l'imagine d'une princesse lui coupait l'appétit. Ainsi, elle ne lui accorda pas de réponse, gardant ses lèvres sellées sur une mâchoire serrée.

Kay dû le comprendre, puisqu'il rajouta à leur silence. Elle ne pouvait lui en vouloir, ce n'était pas lui qui avait causé les faits, il ne les avait que vu. Elle commença dès lors à manger en ne repensant pas trop à ce qui avait bien pu lui frôler l'esprit. Terminant sa bouchée avant d'emboîter la conversation.

- Pain doré avec petits fruits, coulis de fraises et crème tapissière... J'ai toujours apprécié ce plat, vous devriez essayer.

Elle tapota un essuie-mains sur ses lèvres, tâchant de ne pas abîmer son maquillage. Puis, dans un élan d'empathie, déposa sa main sur celle de Kay.

- Je suis navrée, je ne voulais pas vous laisser comme allusion que je ne vous voyais que pour vos capacités. Je n'ai... Simplement pas le temps de voir personne, les plaintes sont infinies, le travail manque. Nous aurions besoin d'investir dans une banque, un nouveau système de santé payé, il y a tant à revoir... Mais le gouvernement américain est difficile d'atteinte, vous savez.

Elle se frotta délicatement le front de ses deux doigts peints, fermant les deux quelques secondes comme si cela effacerait les corvées sur ses épaules.

- Je ne vois même pas mes amis les plus proches... Comme si j'en avais. J'ai toujours l'impression d'en faire trop pour tout le monde, alors qu'ils ne sont même pas foutus de me traiter mieux que comme une grosse vache.

En se concentrant sur sa nourriture, elle se ferma le clapet, pendant juste le temps de prendre deux ou trois bouchées. Kay revint au sujet sur le nouveau venu. Diantre, elle avait oublié son cas.

- Il n'a pas l'air méchant, provenant d'une comptine ? Je l'ai brièvement lue hier soir avant d'aller dormir, mais je ne me souviens que vaguement. Il est récemment arrivé en ville et je trouve cela très... Bizarre. L'adversaire n'a pas encore donné signe de vie, mais il serait très probable qu'ils tentent une re-connexion avec nous, par le biais d'espions.
Dim 20 Aoû - 2:15
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