Citation :

Beauty utilise richesse. C'est très efficace !

Richesse : Vous donne une fortune le temps d'un RP (cela peut être gagné au loto, ou d'autres merveilles qui vous donneront de l'argent ! Cela aura des impacts aussi sur vos futurs rps)

Jamais, jusqu'à aujourd'hui, Beauty n'avait remonté les escaliers aussi vite. L'ascenseur mettant trop de temps à descendre à son goût, elle s'était ruée vers les marches. La Fable avait même manqué de tomber, la poussant à se déchausser pour courir pieds nus. Intriguant spectacle que de voir l'ancienne princesse, lettre dans une main, chaussures dans l'autre, remonter les étages à toute vitesse.

Ouvrant la porte à la volée, Beauty lança ses chaussures dans un coin. Peu importe si elles s'abîmaient, elle pourrait en racheter de plus belles ! (et surtout des plus chères) Ignorant la porte demeurée grande ouverte, la jeune femme hurla dans le hall.

« Chériiii. On a gagné au loto ! Un million de dollars ! Nous sommes à nouveau riches, riiiiches. »

Beauty sautillait littéralement sur place, toute émoustillée. A elle les chaussures et habits de luxe, la nourriture raffinée... La vie de princesse, en résumé.

Beast avait décidé, qu'en l’absence de sa femme, il allait lui cuisiner un bon petit plat. Beast savait que Beauty aimait particulièrement manger des spaghettis bolognaise en tête à tête.

Beast entra dans la cuisine et commença à sortir tous les ingrédients qu'il avait besoin : pâtes fraîches, de la viande haché, de la sauce tomate et de l'origan.

—  Bien, un petit peu de musique classique pour cuisiner.

Beast, très concentré, commença donc à faire tout ce qu'il fallait pour faire un petit plat al dente.

Alors que Beast était en train de faire la sauce tomate, il entendit un grand fracas dans l'entrée,  laissant s’échapper de ses mains la casserole qui finit sur le sol.

Beast se doutait que cela ne pouvait être que Beauty. Qui d'autre oserait, inconsciemment, entrer de la sorte ? Jack ? Non, même lui n’était pas aussi stupide !

Beast sortit de la cuisine, avec son tablier rose où on pouvais lire « Good cook ».

« Chériiii. On a gagné au loto ! Un million de dollars ! Nous sommes à nouveau riches, riiiiches. »
—  Beauty qu'est-ce-que tu fais je cuisi... COMMENT ÇA UN MILLION DE DOLLARS !

Beast prit sa femme par les hanches, oubliant la sauce qui était sur le tablier, et en mit plein sur les habits de Beauty.

—  Mais depuis quand joues-tu à ce genre de jeu ? Bien que cela soit génial, mon amour ! Il faut qu'on aille t'acheter tout ce que tu as toujours voulu dans cet appartement !

Beast reposa Beauty sur le sol oubliant complètement la cuisine.

Le futur se déroulait déjà sous ses yeux. Elle se voyait, comme dans ce film (Pretty Woman si elle ne se trompait pas) courir dans les rues de New-York, des sacs de magasins de luxe pendant de ses bras. Beauty riait à gorge déployée alors qu'elle ne touchait plus terre, emportée en l'air dans les bras de son époux. Pour sûr que n'importe qui, à cet instant, l'aurait prit pour une folle.

—  Mais depuis quand joues-tu à ce genre de jeu ? Bien que cela soit génial, mon amour ! Il faut qu'on aille t'acheter tout ce que tu as toujours voulu dans cet appartement !

Beauty voulut remettre en ordre ses vêtements, et constata les tâches de sauce tomate qui les maculaient. Habituellement la jeune femme aurait pesté, mais elle se contenta de hausser les épaules. Un vêtement ça se lavait, après tout. Et puis elle pourrait désormais aisément remplacer cette modeste chemise par quelque chose de bien plus seyant. Maintenant qu'elle était riche.

« Je n'ai joué qu'une fois. Pour tester à l'occasion. La preuve que j'ai bien fais ! »

La vérité était que Beauty jouait au moins une fois par mois. Voire plus si des occasions se présentaient, comme les fêtes ou les anniversaires. Mais mieux valait n'en rien dire à Beast. Il serait bien capable de lui en vouloir d'avoir dépenser de l'argent dans les jeux, et la jeune femme n'aurait rien eu à répliquer face à ses arguments. Rien ne devait entacher sa bonne humeur !

« Allons vite chercher notre dû ! Je suis pressée de... Qu'est-ce qui sent comme ça ? »

Cela sentait le chaud, comme si quelque chose cuisait. Courant voir dans la cuisine, Beauty remarqua l'eau bouillante débordant de la casserole.

« Merde ! »

Beauty se saisit d'un chiffon pour agripper la poignée de la casserole, et laisser tomber cette dernière dans l'évier. L'eau glouglouta, laissant s'échapper une vapeur brûlante. Abandonnant le chiffon, la jeune femme éteignit les plaques à gaz.

« Plus de peur que de mal... Bien, apprête-toi chéri, on sort aller chercher notre fortune ! »

Beast n'en revenait toujours pas. Sa femme revenait avec une nouvelle extraordinaire. Mais ce qui plaisait encore plus à Beast était le sourire de sa femme, les éclats de bonheur dans ses yeux.

Beauty courut dans la cuisine. Beast avait complètement oublié le repas qu'il essayait de concocter pour Beauty.

— J'avais pour projet de te faire ton plat préféré, mon amour. Mais je crois que tu préfères un repas fait par un vrai cuisinier dans un vrai restaurant, comme tu aimes tant. Je vais me changer et nous partons immédiatement !

Beast alla dans la chambre prendre de quoi se changer, et entra dans la salle de bain. Il était tellement perturbé par la nouvelle qu'il se rendit compte qu'il n'avait même pas laissé le tablier de cuisine dans la cuisine.

Une fois tout propre et habillé correctement, on aurait presque dit que Beast s’était mis sur son 31. Il voulait faire honneur à sa femme.

— Allons chercher ta récompense à la banque des jeux ! Nous pourrons ensuite faire les boutiques pour te renouveler ta garde-robe avec tout ce que tu aimes. Tu vas pouvoir te choisir tout ce qu'il te fait le plus envie depuis toutes ces années.

Beast prit la main de Beauty pour la faire sortir de l'appartement, direction la banque des jeux.