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Greed is a bottomless pit | ft. Rumpelstiltskin
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Greed is a bottomless pit

Little Nemo | Rumpelstiltskin



Nemo poussa un cri alors qu'il sentait le choc brutal contre ses côtes. Son corps frêle s'effondra sur le sol avec un bruit sourd sur le bitume abîmé de la ruelle sordide dans laquelle il se trouvait. Des ombres l'encerclèrent bientôt avec des ricanements alors que le garçon se traînait en gémissant contre le mur, tenant ses côtes endoloris et le visage déformé par la peur.
Tout s'était passé si vite qu'il n'avait au final pas vraiment eu le temps de comprendre ce qu'il se passait. Alors qu'il faisait son habituel tour dans les ruelles de son quartier pour trouver un peu à manger, trois hommes étaient sortit de nulle part et avait tenté de l'attraper. Par réflexe, l'enfant s'était enfui, usant de ses capacités de Rêveur pour échapper un instant à ses poursuivants. Mais ces derniers n'étaient pas des simples mundies. C'étaient des Fables et leurs ressources leurs permirent rapidement de rattraper le gamin qu'il recherchait. L'un d'eux avait ainsi réussi à devancer Nemo et à lui flanquer un grand coup de bar en métal dans l'estomac pour le stopper. Un enfant mundies aurait été gravement blessé par une telle violence mais les Fables étant plus résistant, le garçon était toujours conscient, malgré une respiration éreintée et entre coupée de sanglots douloureux.
L'un des hommes de main, un individu immense aux épaules larges et quasiment dépourvu de cou, se saisit de Nemo par le col et le souleva rudement de terre avant de le pousser contre le mur, laissant échapper à ce dernier un gémissement plaintif.

- Où est le sceptre de Morpheus ?! demanda l'homme en serrant la gorge de l'enfant entre ses imposantes mains.
- Je... Je l'ignore ! gémit Nemo en se débattant faiblement, la voix éteinte par la pression qu'il exerçait.
- Il ment. s'exclama un autre brigand en croisant les bras et crachant par terre. Toutes nos pistes remontent vers lui. C'est Little Nemo.

La brute qui tenait Nemo serra encore plus sa main autour de sa gorge, laissant échapper à Nemo un gémissement plaintif et étouffé.

- Inutile d'essayer de la jouer fine, gamin. On est pas dupe... et si tu te dépêches pas de parler, on va devoir sévir.
- Je... ne vous dirai... rien ! réussit à articuler Nemo en lui crachant au visage, les sourcils froncés. Il était hors de question qu'il trahisse à nouveau la confiance de son roi. Il préférait mourir que de leur dire où était le sceptre de Slumberland. La brute poussa un grognement irrité et asséna un violent coup de poing au garnement, le laissant tomber dans la boue de la ruelle. Nemo, sonnée sur le coup, perdit connaissance alors que les hommes se vengeait sur lui à grand renfort de coup de pieds.

Quand il reprit ses esprits, tout était sombre autour de lui et son corps lui semblait percé de milles aiguilles embrasées. Nemo poussa un gémissement et tenta de bouger mais la douleur ne se fit que plus forte encore. De plus, il se trouvait dans un espace très restreint et ses mains étaient liées derrière son dos. Il percevait le vrombissement d'un moteur et les sursaut du à une route qu'on empruntait rapidement. Il attendit alors, avec angoisse, que tout cela cesse. Et bientôt, le bruit s'arrêta. Il perçut des portières qui se fermaient avec un claquement, puis la lumière fut. L'un des hommes qui l'avait violenté avait ouvert le coffre de la voiture où se trouvait Nemo et attrapa ce dernier par la capuche de son sweat afin de le forcer à sortir et ensuite le pousser devant lui comme un vulgaire bétail. Le garçon était désorienté et terrifié, jetant des regards inquiets autour de lui alors qu'ils se trouvaient dans une sorte de garage ou d'arrière boutique. Il observait l'éclairage des néons grésillant quand le rustre le poussa un peu trop durement et qu'il s'effondra face contre terre avec un gémissement. Ses sanglots reprirent alors qu'il était là, recroquevillé sur le sol, innocent et sans défense. L'un des hommes de main grommela une injure et le rattrapa par le col pour le forcer à s'asseoir rudement sur une chaise en métal des plus rudimentaires. Le garçon continuait de renifler bruyamment en geignant alors que la porte de l'arrière boutique s'ouvrait sur une silhouette qui se découpait en ombre chinoise sur l'encadrement de la porte.

- M'sieur Rosenwald, on vous a amené le gamin qui détient le sceptre de Morpheus. Il a refusé de nous dire où il était.

Lun 9 Mar - 12:45
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Greed is a bottomless pit




Ft. Little Nemo

Dans un quartier désert de New York se trouvait le Lucky Pawn. Désert car la nuit était tombée depuis plus d'une heure, et il n'y avait plus un chat dans les rues. En temps normal, c'était un quartier animé, avec ses boutiques de prêt à porter, ses magasins de jouet... Et le prêteur sur gages. C'était d'ailleurs le seul endroit où l'on voyait encore de la lumière en cette heure avancée de la nuit.
Pourquoi ? Y avait-il une petite fête organisée pour le départ d'un employé ? Non. Ce n'était pas le genre du patron des lieux de faire plaisir à ses sous fifres. Un inventaire ? Non plus. Il était réputé pour son bordélisme monumental. Non bien sûr, rien de tout cela.

Le propriétaire des lieux, un certain Roman Rosenwald, était tout simplement installé dans son bureau. Avachi dans son fauteuil, il avait posé ses courtes jambes sur le plateau marqueté de son bureau à plusieurs milliers de dollars. Armé d'un avion en papier, il le faisait voler dans la pièce et le regardait atterrir un peu partout d'une façon totalement anarchique. Il fit un geste à son garde du corps, posté devant la porte, impassible.

- Ramasse ça et ramène-le moi.

Pas un s'il te plais, pas un merci, mais l'homme à la carrure de rugbyman s'empressa d'obtempérer. Il connaissait le caractère impatient et irascible de Roman, et savait qu'il valait mieux ne pas le contrarier. Il lui ramena donc l'avion, et retourna se poster à côté de la porte. Le lutin relança l'avion, qui alla s'écraser dans l'oeil de son homme de main. Tandis que celui-ci jurait en se frottant l'oeil, Rumpelstiltskin éclata de rire en applaudissant.

- En plein dans le mille !

Pourquoi tant de noms et d'appellations pour un seul et même personnage, me direz-vous ? Tout simplement parce que Roman Rosenwald était l'identité secrète et bien gardée de Rumpelstiltskin, alias nain Tracassin, ou son petit détesté : Grigrigredinmenufretin. C'était un fable, l'une de ces créatures féeriques chassées de leur monde et forcées de vivre dans le monde des humains. Mais il s'était plutôt bien accommodé à cette vie, arnaquant tous ceux qui osaient franchir le seuil de sa boutique, et régnant dans l'ombre en tant que trafiquant. Il avait à sa botte un certain nombre de malfrats en quête de richesse, qu'il arnaquait tout autant que ses clients, et menait sa barque au sein d'un monde qu'il méprisait plus qu'autre chose. Un monde qui restait tout de même sa petite poule aux œufs d'or.

Ainsi, ce soir là, il attendait le retour de quelques uns de ses hommes, partis s'emparer d'un objet qu'il convoitait depuis longtemps déjà : Le sceptre du roi Morpheus. Impatient, il tapotait sur l'accoudoir de son fauteuil depuis quelques minutes déjà, s'étant lassé de jouer avec son avion en papier.

- Bon qu'est ce qu'ils foutent ? Je m'ennuie, moi ! Tiens apporte-moi la boîte de caramels !

L'autre obtempéra en grognant, et tendit au lutin une boîte de caramel en fer forgé. Ce servit en attrapa quelques uns et les goba jusqu'à ressembler à un hamster.

Il avait à peine fini de se battre avec un caramel qui lui collait aux dents que son associé recevait un coup de téléphone.

Patron ! C'est bon ils l'ont !

Rumpelstiltskin sauta de son siège et sautilla jusqu'à l'arrière boutique.

- Parfait ! Ce n'est pas trop tôt, je commençais à m'impatienter !

Il passa la porte menant sur une sorte de garage humide, travaillant son entrée théâtrale comme il aimait le faire. Les talons de ses chaussures claquaient sur le sol, résonnant avec force en annonçant sa venue.

- Ah... Parfait... Tu sais que ça fait plusieurs semaines qu'on te cherche, gamin ? Ce n'est pas très poli de me faire attendre comme ça ! Maintenant sois un gentil garçon et dis-moi où tu caches le sceptre...

Le patron va te faire la peau, gamin... Tu vas regretter de..., commença un des hommes de main du lutin.

Il n'eut pas la temps de finir sa phrase qu'il se prenait un pied de biche dans la figure. L'homme poussa un hurlement de douleur en tombant à terre, le nez en sang. A côté de lui, Roman jeta le pied de biche qui lui avait servit à frapper l'homme.

- Crétin ! Tu casses mon entrée ! Abruti ! Boucle-la deux minutes !

Grognon, le lutin s'approcha alors du gamin et se pencha vers lui.

- N'aie pas peur... Tu n'as rien à craindre, je ne ferai aucun mal, dit-il d'une voix sirupeuse et pleine de mensonges.

Il prit le menton de l'enfant et le releva pour le forcer à le regarder dans les yeux. Il s'apprêtait à poursuivre son monologue de super vilain quand tout à coup, il perdit son sourire et cligna des yeux en regardant le gamin. Il l'avait déjà vu... Et pas qu'un peu. Il le connaissait même très bien. Ou du moins il avait l'impression de le connaître... Dans ses souvenir, le petit était bien plus jeune, plus joufflu, avec un air plus innocent encore que maintenant... Il avait l'impression de reconnaître son fils. Mais dans son esprit c'était clair : Ce gamin était Nemo.

- Dites donc, les mecs... Vous n'avez pas un peu l'impression d'avoir merdé ?

Il se releva lentement, soudain menaçant.

- Pourquoi avez-vous frappé ce pauvre gosse qui ne vous a rien fait ? C'est nouveau ça ?

Les hommes de main du lutin se regardèrent, indécis. On leur avait pourtant bien spécifié qu'enfant ou pas, ils avaient carte blanche pour lui faire cracher le morceau... Et soudain les ordres changeaient ? Ils savaient Roman quelque peu bipolaire mais quand même ! A ce point là ? C'était un cas psychiatrique, à son stade !

Le lutin s'approcha de celui qui avait le nez en sang, le regarda d'en dessous d'un air hargneux.

- Toi... T'es viré. T'as merdé et de toute façon je ne t'aime pas. Les autres foutez le camp.

Il se regardèrent un instant mais aucun de chercha à contredire les ordres du patron. Bientôt, il ne resta que Nemo et Rumpelstiltskin dans le garage. Le lutin détacha l'enfant de son siège, l'aida à se relever et le ramena sans un mot jusqu'à son bureau. Il sortit d'une armoire une petite trousse à pharmacie et entreprit de chercher du désinfectant pour commencer à nettoyer les plaies de Nemo.

Alors dis-moi ! D'où viens-tu ? Raconte-moi tout !

Un tel changement radical d'attitude devait être déroutant pour quiconque n'avait encore jamais côtoyé Rumpelstiltskin.

(c) Codage by FreeSpirit


Dim 29 Mar - 16:26
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