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We're the rich bitches, we're the upper class. [Bigby, Oberon, Titania]
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We're the rich bitches, we're the upper class.


Même en y réfléchissant bien, Titania avait du mal à saisir le principe de leur présence ici aujourd'hui. La lettre reçue hier, signé Bigby Wolf, sous entendait un ton relativement énervé et que décaler le rendez-vous imposé aujourd'hui ne serait même pas envisageable. Mais pourquoi l'avoir donné ? D'après ses souvenirs, la reine estimait que rien de grave n'avait été commis par le couple royal récemment. Hormis cette bagatelle du petit garçonnet retrouvé tout seul au milieu du parc en plein après midi. Bien sûr qu'ils avaient décidés de le ramener à la maison pour s'en occuper, le temps de quelques jours pour le dés-traumatiser de ce douloureux événement, avant de le ramener chez ses parents. Soit. Elle avait du mal à y voir le problème. Si les parents affirmèrent que le garçon c'était juste éloigné quelques instants, c'était surtout qu'ils étaient bien trop irresponsable pour s'en occuper correctement. Le hasard avait bien travaillé pour les faire intervenir au bon moment. Mais ces imbéciles heureux avaient dû se plaindre au shérif local, et voilà le résultat. Quelle mauvaise foi alarmante.

Recoiffant avec nervosité ses cheveux, Titania soupira longuement alors qu'ils marchèrent vers l'office, bras dessus bras dessous. La journée de travail avait été longue pour la reine, et la prolonger de cette façon ne lui convenait absolument pas. Elle aurait préférée passer du temps avec ses petites pixies, plutôt que de devoir se justifier de quelque chose dont elle ne voyait pas le mal. En plus en fin d'après midi, les gens commençaient à se balader ou rentrez chez eux, ce qui incluait des voitures, ce qui incluait de la pollution, ce qui incluait de sortir couvert de la tête au pied, avec une énorme écharpe sur le nez. Et encore, cela ne suffisait pas vraiment à les protéger. Et même blindés d'une telle façon, ils avaient du mal à passer inaperçus dans la foule, Titania, dans sa mauvaise humeur, et trop occupée à marcher vite pour ne pas subir cette indisposition plus longtemps qu'il ne s'en faut, ne le remarqua pas. Mais il y avait fort à penser que c'était surtout à cause de leur accoutrement qui semblait passé de mode. De quelques siècles. Titania avait toujours eu du mal à distinguer les siècles qui passaient à la fois si vite et si lentement dans ce monde qui évoluait de plus en plus rapidement. Aussi bien, suivre le mouvement était très compliqué pour elle, et suivre son mari qui avait l'air d'être bloqué à une époque restait la chose la plus simple, et la plus esthétique.

« J'ose espérer que cette remontrance ne durera guère de temps. » Fit-elle, alors qu'ils étaient enfin arrivée devant le bureau du Shérif, repoussant l'écharpe de son minois et retirant ses gants d'un air distingué. « La pauvre petite Waffle est malade. Vous l'avez vu tousser la pauvre chérie ?!»  La reine écrasa une larme, toujours très émue dés qu'on parlait de ses petits sujets. La vie d'une pixie n'était guère facile dans un environnement pareil. Toujours à se cacher, à subir tout les petits pièges de la maisonnée, et pourtant toujours si heureuses à l'idée de servir leurs souverains. Encore avant de partir, Titania avait dût insister auprès de deux d'entre elles qui insistaient fortement pour venir avec eux, pensant que se dissimuler dans l'épaisse chevelure de leur reine serait largement suffisant pour ne pas se faire repérer. Evidemment il n'en était rien, et la grande fée eut presque le cœur brisé à l'idée de leur refuser quoique ce soit, et plus particulièrement leur présence. Il aurait de toute façon été fort probables qu'elles sortent défier le shérif si ce dernier se montrait trop virulents. Qu'elles se rassurent, les souverains savaient très bien le faire eux-même.

« Ne traînons pas. Il semblait peu amène à l'idée de nous attendre. »  Une chance qu'ils étaient ponctuels. Quand ils le voulaient bien.


Dim 2 Nov - 15:33
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We're the rich bitches, we're the upper class

Titania Faery | Oberon Faery | Bigby Wolf



Que pouvait bien signifier tout cela ? Une convocation du jour au lendemain sans explications outre mesure. C'était révoltant. Fabletown était elle tombée si bas qu'à présent on traitait ses plus nobles habitants comme de la vermine et des criminels ?
Oberon était hors de lui. Le bras autour de la taille de sa femme alors qu'ils marchaient dans la rue, son col remonté devant son nez pour limiter les dégâts de la pollution sur sa santé, sa canne claquant sur le sol à chacun de ses pas. Parfois, il se mettait à tousser quand une voiture crachant son poison passait prêt d'eux, ce qui faisait tourner le regard inquiet de sa femme sur lui. Il lui semblait que plus les jours passaient, plus ses poumons avaient du mal à tenir le coup. Ce serait un miracle si il ne finissait pas avec un cancer. Son médecin lui avait conseillé de rester le plus possible là où la végétation était présente pour garder ses forces, et voilà qu'on le forçait à sortir dans la rue afin de voir le shérif.

Non, décidément, Bigby avait un comportement inadmissible. Il aurait pu au moins expliquer la raison de cette convocation ou se déplacer jusqu'au magasin. Mais non. Ce loupiot devait se sentir suffisamment important maintenant pour se permettre de traiter ainsi les souverains d'Avalon. Oberon était hors de lui, et cela était très certainement palpable. Il allait falloir que ce cher grand méchant loup arrondisse les angles si il ne voulait pas se prendre un procès en pleine figure, et connaissant ce dernier, c'était perdu d'avance.
Le couple royal resta silencieux durant toute la durée de leur voyage. Quand ils entrèrent dans le bâtiment administratif des Woodlands, Oberon fronça le nez face à l'odeur de papier qui envahissait les lieux. Encore de pauvres arbres victimes des coups de hache de ces incompétents. Du gaspillage de vie, ni plus ni moins.

- Cet endroit empeste la mort, Titania. Nous ferions mieux de partir. Que Bigby se déplace lui même au magasin si la raison de cette convocation est si cruciale ! s'exclama-t-il en retirant son écharpe de son nez et faisant quelques pas dans l'entrée. Les bureaucrates étaient tous les mêmes, des imbéciles persuadés de pouvoir caser tout le monde dans des petits dossiers et des petites cases. Les fées connaissaient très bien la valeur de chaque individu, et toutes ces paperasses ne rimaient à rien. Ils avaient toujours eu une culture orale et n'avaient jamais vu l'utilité de développer l'écriture. Oberon avait bien été obligé de l'apprendre en tant que souverain afin de converser avec d'autres peuples, mais c'était absurde et jamais il ne comprendrait l'intérêt de tout cela. Si vous voulez exprimer quelque chose, faite le par l'oral ou par le dessin, c'est plus beau et on comprend tout tout de suite.

Ils arrivèrent devant le bureau, sur la porte duquel avait été noté Bigby Wolf - Sheriff. Ridicule à quel point un loup avait pu avoir une place si importante juste en cirant les bottes de miss White. Celle la, indécrottable, pire que des sauterelles.
Oberon se tourna vers sa femme quand elle parla de l'une de leurs servantes.

- Ne vous inquiétez pas pour Waffle, mon aimée. Elle s'en remettra. Je lui ai préparé une concoction afin de soulager sa toux. Quoiqu'il arrive, les fées seront toujours là. Nous sommes plus fort que cela. dit il en sortant sa montre à gousset de la poche de sa veste. Il était 18h dans quelques secondes. Oberon, à cheval sur les petits détails, toqua pile au moment où l'aiguille indiqua qu'il était l'heure convenue.

- J'espère surtout qu'il a une bonne raison de nous faire déplacer dans cet... endroit. grommela-t-il en fronçant les narines. Cette pièce manquait clairement de plantes vertes. A peine avait il songé à cela qu'un lierre sortit du sol pour s'entortiller autour de la porte en de jolies guirlandes florales. Oberon soupira en lançant un regard faussement désolé à sa moitié. Il fallait dire qu'ainsi c'était tout de suite plus gai.

Dim 2 Nov - 16:51
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L'histoire du petit Nathan avait fait le tour de la ville... Malheureusement. D'un autre côté, la disparition d'un gamin pendant des jours, pour le voir réapparaître comme par magie au pas de sa porte... Cela avait de quoi alimenter les ragots. Ce n'était pas ce qui  aggravait le plus l'humeur du shérif.

Les gosses n'étaient pas aussi sceptiques que des lourdauds de mundanes adultes. Et, en dépit de la prudence des habitants de Fabletown, le gamin avait vu des choses... étranges. Entendu des morceaux de conversations qui pouvaient prêter à confusion, sur une Ferme emplie de dragons et d'animaux qui parlent, par exemple... Qu'il persistait à rapporter à son entourage.

Fort heureusement, pour l'instant, toutes ses soit distantes visions étaient mises sur le compte de sa grande imagination et de son récent traumatisme (... Voir d'un enlèvement par des aliens, selon certains excentriques !). Les sortilèges de protection lancés sur la ville faisant aussi bien les choses et personne n'était remonté jusqu'au digne couple d'anciens nobles... Mais n'était-il pas du devoir du shérif que de protéger sa ville, son territoire ?

Non, il n'avait pas pensé à leur bien être lorsqu'il les convoqua. Il n'était, après tout, pas connu pour sa compassion ! Il écrasait une cigarette dans un cendrier débordant de mégots lorsque l'on frappa à la porte. Allumant aussitôt une seconde Huff&Puff, il marmonna un " Entrez, c'est ouvert. ", suffisamment fort pour que le duo féerique l'entende.

La porte ouverte, il toisa un instant le couple royal sans quitter la chaise de son bureau. Il désigna les sièges devant lui afin de les y inviter et repoussa, de côté, les dossiers qu'il étudiait. Les leurs, évidemment, où était retracé l'ensemble de leurs "crimes". Des kidnapping d'enfants, surtout... Qu'ils rendaient invariablement quelques jours après leur méfait. Le nom de "Nathan" s'était désormais ajouté à une liste bien trop longue au goût de Bigby. Sans ambages, il interpella Obéron et Titania.

" Mr et Mrs Faery... Content de voir que vous avez consenti à me voir. Je suppose que je n'ai pas besoin de vous rappeler la raison de votre présence ici, n'est-ce pas ? "

Il les toisa de son regard ambré, tout deux guindés et l'air presque insulté d'être forcé de venir dans le bureau enfumé du shérif.

" N'espérez pas que je passe l'éponge si vous faites pousser je ne sais quelle plante contre ma porte. Faites disparaître ceci lorsque vous partirez. N'attendez pas de moi que je m'en occupe. "

Il n'avait jamais vraiment eu la main verte de toutes façons.

HRP:
Mer 5 Nov - 2:34
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We're the rich bitches, we're the upper class.


Marchant avec attention au milieu des papiers, Titania perchée sur ses talons eut pas trop de mal à esquiver les feuilles et ainsi limiter le massacre sans nom qui avait eu lieu ici. Il était déjà difficile de regarder le courrier reçu avec terreur et tristesse, mais alors se promener au milieu de ce qui ressemblait à une boucherie d'arbre, c'était bien la pire chose qu'on pourrait leur demander de faire. Fulminant dans sa barbe, la reine déchue, le port fier et droit, passant devant l'assemblée des bureaucrates en les ignorant. Rien de plus, rien de moins de l'attention qui leur avait été porté quand ils étaient arrivé à Fabletown, il y avait bien longtemps. Certes mais la rancœur ne s’effaçait guère. Il était déjà assez ignominieux de les forcer à travailler, eux qui avaient pourtant sauvé de nombreux fables à eux tout seul, leur demander de se déplacer en personne pour une raison aussi obscure, cela touchait vraiment au manque de respect absolue.

Alors qu'elle tentait de passer au milieu de cette aggloméra d'immondices, sa main heurta une pile de papier, négligemment posée à moitié sur un bureau, le reste suspendant mollement entre ciel et terre. Fusillant le responsable du regard, le regardant de haut avec une mine de dégoût teintée de jugement, elle décala avec douceur la pile, avant de continuer son chemin avec méprit. Arrivés devant le bureau du shérif, elle regarda son mari qui avait fait pousser un ô-combien charmant, lierre. Loin d'être fâchée, elle répliqua à l'expression de son mari avec un air attendri.

« Ne faites pas cette tête. Cet endroit n'a jamais été si beau qu'avec un peu de verdure. »

Elle entendit bien Bigby leur répliquer de rentrer, mais Titania, déjà outrée qu'il ne vienne pas leur ouvrir la porte de lui-même, refusa de brusquer la plante, pas plus que son mari. Elle prit donc ouvertement et bien péniblement tout son temps pour pousser la plante avec amour et bienveillance, en lui parlant gentiment comme si on demandait à un enfant de se décaler. Avec patience, elle réussit à bouger l'arbuste sans l'endommager, et enfin le couple royal put pénétrer dans le bureau. Titania le regretta amèrement sur le champ. La fumée lui donna un haut le cœur avec une sévère grimace de dégoût. Elle enfourna le nez dans sa manche en agrippant son mari par la main, avant de regarder l'état de la chaise avec perplexité. Elle s'assit doucement pourtant, remontant sa robe avec dignité, le menton toujours en l'air.

« En vérité, Mr Wolf, mon époux et moi aimerions des précisions concernant notre présence ici. » Elle repositionna ses cheveux derrière son oreille avec grâce avant de passer d'un air absent son doigt sur le bureau du Shérif. Elle constata la poussière avant de la bazarder au loin d'une petite pichenette. « Comprenez que nous faisons tout pour être des citoyens respectables, il est très triste de constater que nous nous sommes retrouvés ici malgré nos efforts d'intégration. »

Travailler pour gagner son pain était en effet un réel effort de la part du couple royal. Elle tendit même un regard bienveillant sur son mari pour qu'il appuit ses dires. Les débuts dans le monde des communs avait été insoutenables pour eux. Sans argent, sans verdure, sans toit. Leur situation actuelle avait mis beaucoup de temps à se mettre en place, mais par acharnement, l'un avait sa propre affaire et l'autre servait les intérêts de tout les fables. N'était-ce pas suffisant pour prouver leur bonne foi ? Probablement pas pour Bigby, mais pour la reine, c'était pourtant bien assez.

Sa dernière réflexion sur la plante inspira à la reine une inspiration d'effroi. Ce n'était pas possible, il ne leur avait pas demander d'arracher ce pauvre innocent lierre qui n'avait strictement rien demandé ! Titania garda son calme, du mieux qu'une fée le pouvait, enserrant la main d'Obéron. Elle aurait bien vu ce lierre embellir un endroit si peu ragoutant, mais après avoir vu le shérif expulser une énième bouffée de poison, Titania se pinça légèrement le nez en haussant un sourcil royal.

« Nous nous occuperons du lierre. Il ne tiendrait pas très longtemps ici. »
Il faudrait en effet une bonne dizaine pour purifier cet endroit. Mais déjà Titania se désintéressa de la conversation, fixant la corbeille de papier, et plus précisément les boulettes dispatchées autour. Soit c'était un rituel très singulier, soit Bigby visait affreusement mal.
Ven 7 Nov - 21:24
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We're the rich bitches, we're the upper class

Titania Faery | Oberon Faery | Bigby Wolf



Le roi n'en revint pas quand il entendit la voix rauque de Bigby leur intimer d'entrer. Il ne venait même pas leur ouvrir, sérieusement..? C'était vraiment le comble! Cette maudite bête n'avait donc aucun respect pour qui que ce soit? Pas même aux êtres proche de la nature comme il l'avait été. Oberon jeta un regard vers sa femme qui s'appliquait à repousser le lierre sans lui faire de mal. Il soupira et l'aida, le lierre se mouvant de lui même pour se placer le long de la porte afin de ne pas bloquer le passage. Un nuage de fumée nauséabond s'échappa du bureau de Bigby quand ils ouvrirent la porte et Oberon ne put retenir une exclamation étouffée en se pinçant le nez. Une infection! Y avait il un moteur dans le bureau du shérif ? Oh que non, c'était juste ses infâmes cigarettes que personne à part lui ne supportait, et visiblement il avait fumé comme un pompier.
Le roi des fées du faire un effort pour mettre les pieds dans l'infecte pièce alors que l'attitude du shérif, qui ne daignait même pas se lever pour les accueillir, ainsi que la fumée insupportable lui intimait de partir sans même un au revoir. Mais sa femme avait attrapé doucement sa main et le tirait à l'intérieur. Oberon remonta son écharpe devant son nez afin de protéger ses poumons fragiles. Si il n'était pas mort de tabagisme passif dans quelques secondes, ce serait un miracle. Il s'assit sur le siège rudimentaire que lui avait désigné le shérif sans un regard. Une grimace déformait le visage du roi face à ce traitement. Il remarqua l'amas de cigarettes usagées dans le cendrier et fronça le nez.

- Monsieur Wolf, je vous rappelle que le docteur Swineheart m'avait fortement déconseillé de sortir dans la pollution. Or, votre convocation va à l'encontre de ses prescriptions... surtout vu l'état de votre bureau... Je vous le dit, si le tabagisme n'est pas votre perte, il sera celui de vos clients, je peux vous l'assurer.

A quoi bon être poli et dire bonjour quand on était traité de cette manière ? Oberon ne voyait aucune raison de faire plaisir à ce loup galeux. Bien au contraire, il allait lui montrer pourquoi il était roi. Ses poings se serrèrent quand il parla avec si peu d’égard envers eux mais également ses plantes. Mais l'intervention de sa femme le calma un peu et il la laissa prendre la parole, se contentant d'enfoncer son visage dans son col tout en fixant Bigby d'un regard peu amène.

- D'autant que notre attitude ces derniers temps a été plus qu'exemplaire. Et vu l'aide précieuse que ma moitié offre aux fables en concoctant du glamour, je pense que nous devrions être exempt de toute remontrance de ce type...

Il fut interrompu par une quinte de toux violente et se leva pour aller ouvrir la fenêtre, certes sans demander l'avis du gérant des lieux, mais de toute façon il en allait de sa santé personnelle, et ça n'était pas un vieux loup qui allait lui dire ce qu'il devait faire. Il prit une profonde inspiration d'air "frais" et resta à la fenêtre.

- Nous n'avons jamais entendu parler d'un Nathan ou qui que ce soit! Les enfants, on s'en est vite lassé, vous savez.

Oberon leva un sourcil en voyant la réaction de sa femme. Avait il fait une bourde ? Il fallait dire pour sa défense que les fées étaient de très mauvais menteurs. Bientôt il réalisa son erreur et porta une main à son front.

- Oui, euh... enfin j'ai dit Nathan mais il aurait pu s'appeler James ou John, c'est la même chose! Nous n'avons rien fait!

Ven 14 Nov - 10:12
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Bigby ne cilla pas lorsque sa majesté des pâquerettes se permit d'ouvrir grand sa fenêtre, laissant s'échapper un nuage de fumée âcre. Bigby ne pipa pas un mot, écoutant soigneusement Titania puis Oberon, tout en griffonant quelques notes à la va-vite quant à ses tâches à effectuer ce jour-ci. Un sourire victorieux étira ses lèvres, découvrant ses "crocs" tandis qu'il toisait Oberon.

" Titania, vous me dites vouloir des éclaircissements. Vous auriez dû demander à votre mari, il a l'air au courant, lui. "

Il soupira en se terrant dans son siège, soufflant une nouvelle bouffée de sa Huff&Puff. Tout sourire avait disparu de son visage.

" Maintenant qu'on a bien rit... Oberon, asseyez-vous, je vous garantis que l'entretien ne vous tuera pas.  Ce qui pourrait mettre votre santé en danger, en revanche, c'est votre persistance à me prendre pour un idiot. " Bigby porta une main à sa tempe, déjà agacé. " Il faut que vous cessiez de faire ce genre de choses. Kidnapper un enfant ? Je ne sais pas ce qu'il a vu chez vous, mais visiblement, le petit Nathan a déjà raconté à tout son voisinage qu'il avait vu des fées minuscules dans votre logement."

Il croisa les bras et contempla l'un, puis l'autre. Chacun ayant l'air au moins aussi outragé que lui ! Bien sûr, pour les Pixies... Il s'en doutait. Mais ça faisait partie des choses tolérées à Fabletown, comme les multiples allées et venues d'un certain cochon. Autant de persévérance... Il y avait de quoi être admiratif. Alors, tant que les Pixies ne gênaient pas, le shérif ne creusait pas.

Là, la situation était toute différente.

" Alors, à moins que vous ne repreniez vos esprits... Peut-être devrais-je faire un tour dans votre appartement et renvoyer ce qui devrait l'être à la Ferme ? Qu'en dites-vous ? "

Ho, oui, les menaces, déjà. Il y avait fort à parier que cela n'allait pas plaire du tout au couple Royal.
Mar 18 Nov - 20:25
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We're the rich bitches, we're the upper class.


La grande elfe ne fut même pas étonnée de voir que son mari avait vendu la mèche si aisément. Si ce n'était pas lui, cela aurait probablement été elle. Les fées étaient de pitoyables acteurs, et leur capacité à s'emporter pour un rien était ce qui leur trahissait le plus. Même si le couple royaux était bien trop orgueilleux pour l'avouer. Cela n'empêcha pas Titania d'hoqueter en jetant un regard effaré à son cher et tendre. Quoique ce dernier n'eut même pas besoin d'elle pour comprendre le problème et tenter de se rattraper aux branches, cruelle ironie. D'ailleurs le shérif en profita, bien évidemment, pour rebondir et Titania ne put que se raidir devant l'insupportable rictus qu'il arborait. Ses yeux se rétrécirent alors qu'elle contenait sa verve de répondre rapidement et méchamment. Elle chassa d'un geste hautain de la main l'ignoble fumée qu'il expulsa avec son immonde cigarette alors qu'il continua de parler.

Quand le sujet que le petit aurait parlé des fées dans l'appartement, elle leva les yeux au ciel. « Oh. Je suis certaine que tout le monde l'a cru. »

Faire admettre ses tords au couple royal relevait de l'impossible, n'importe quelle mauvaise foi serait plus agréable pour eux. Titania pensa pourtant subir l'entretien sans trop de problème, serrant les dents et reprenant son mal en patience. Ce n'était pas les premières remontrances qu'ils avaient subit ici après tout. Et la menace tomba. Les pixies. La ferme.

La reine ne se senti ni se lever avec précipitation, ni son poing se poser avec rage et fracas sur le bureau de Sherif, creusant l'empreinte indélébile de sa main et déformant le meuble. Pourtant Titania était désormais debout, les lèvres retroussés, toute élégante disparue pour laisser parler sa force de guerrière. Sans se rendre compte de l'incident diplomatique qui pourrait en retourner.

« Vous venez de menacer mon peuple ? » Tonna-t-elle, hors d'elle.

Titania avait de nombreux défauts, mais s'était toujours montré être une reine aimante et défenseure de son peuple chéri. Fées et pixies trouvaient toujours du réconfort et du soutien de la part du roi et de la reine. Et voilà que la menace était tombée, et au lieu de faire impasse et courber l'échine en promettant d'être sage, la fée ne pouvait décemment pas laisser une telle chose passer. Ce n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde.

« Des centaines d'années à baisser la tête, à servir cette société qui n'a fait que nous rejeter et nous asservir, et vous vous permettez de menacer nos sujets ?! »

C'était sans vraiment se rendre compte que le ton de sa voix avait très nettement augmenté, alors que son corps était également penché vers l'avant. Pourtant sa main n'avait toujours pas bougé de de l'emplacement où serait désormais imprimé le poing de la reine des fées. En revanche, c'est avec grand intérêt qu'elle utilisa volontairement son empathie sur les animaux, bien que cela ne fonctionnait que très sommairement sur Bigby vu qu'il était en forme parfaitement humaine à l'instant, mais elle n'avait qu'une chose à lui demander.

« Monsieur Wolf, je vous conseille de rester assit et de nous écouter. Souhaitez-vous une rébellion de la part des êtres magiques de Fabletown ? C'est tout ce que vous obtiendrez de cette façon !»

Une chance que le peu de sang froid qu'elle possède ne l'avait pas conduit à frapper le shérif. Oberon ne l'aurait pas retenu.

Ven 21 Nov - 14:39
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Titania Faery | Oberon Faery | Bigby Wolf



Tout se passa très vite à partir du moment où Bigby commença sa petite tactique de chantage sur le couple féerique. Titania fracassa le bureau du grand méchant loup alors qu'Oberon restait immobile, le regard fixé vers l'extérieur. Mais quelqu'un qui se serait tenu derrière la fenêtre aurait vu ses yeux déformés par la rage et la colère, emplie de flammes meurtrières qui passèrent furtivement devant ses prunelles. Il ne retint pas sa femme. Pourquoi le ferait il ? Cela dit, elle avait été relativement modérée dans son geste. Oberon n'était pas si diplomate avec ce genre d'énergumène. Ce Bigby Wolf comme il se faisait appeler, n'était rien d'autre qu'un vulgaire et vil criminel, beaucoup plus que le couple ne le sera jamais.
Alors que Titania forçait le Loup à rester assis, le roi des fées se déplaça très rapidement jusqu'au bureau du shérif, se plaçant à ses côtés en une fraction de seconde et se penchant vers son visage. Son regard et son visage d'habitude si doux et hautain s'était mué en une expression vicieuse et cruelle, ses yeux transperçant le loup comme des poignards affûtés alors qu'il offrait un large sourire vicieux à son vis à vis.

- Dis moi, grand méchant loup, serais-tu suicidaire ou bien fou ? Quoique, j’opterai peut être pour les deux à la fois !

Il attrapa la cigarette de Bigby et l'écrasa sur le bureau sans aucune gêne avant de se pencher encore davantage sur lui perdant cette fois tout sourire et usant de son charisme de fée pour instaurer la peur dans son ennemi, une capacité qu'il adorait utiliser.

- Personne ne touche à mon peuple tant que je serai en vie, tu m'entends sale bête ? Ni toi, ni ta précieuse miss White ? Que vous le vouliez ou non, si vous osez nous menacer de la sorte, je répondrai présent pour arracher vos têtes avec l'aide de mes charmantes plantes carnivores !

Le roi reprit un instant sa respiration et se redressa, passant une main dans ses cheveux afin de se recoiffer furtivement.

- Nous avons été traité comme des imbéciles et des pauvres jusqu'ici et jamais nous n'avons eu un mot déplacé mais vous... oh vous... vous vous permettez de nous fouler encore et encore du pied ! Et bien s'en est assez ! Nous sommes la royauté d'Avalon et vous nous devez le respect !

Oberon contourna la chaise de Bigby d'un pas altier tout en faisant pousser des ronces partout dans la pièce d'un geste de la main.

- Regarde toi, tu n'es plus que l'ombre de toi même... Un pauvre toutou qui remue la queue quand sa maîtresse descend pour lui offrir une friandise et qui obéit bien sagement... Où est donc passé la terrible bête sanguinaire, libre et sauvage que tu étais ? Tu es faible, Bigby. Et je peux te tuer en moins de temps qu'il t'en faudrait pour me souffler ton haleine fétide au visage !

Le roi retourna auprès de sa femme et se rassit, croisant ses jambes et posant son visage dans le creux de sa main d'un air suffisant avec un rictus narquois.

- Donc... Oublions cette histoire d'enfant et les louveteaux seront bien gardés. N'est-ce pas, chérie ? demanda-t-il à sa femme sans la regarder, ne quittant pas Bigby des yeux pour ne pas louper une miette de sa réaction.

Dim 30 Nov - 18:43
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We're the rich bitches, we're the upper class. [Bigby, Oberon, Titania] Tumblr_n78sqzslX41qau6svo1_500

"Assis, assis, assis..."

Drôle comme cette simple commande parvint à retenir Bigby, lui donnant, en tout cas, une seconde d'hésitation avant qu'il ne relève la tête pour toiser Titania.

" Que souhaitez-vous, vous rebeller ? Renverser le gouvernement ? Je ne donnerais même pas dix minutes de survie à cette ville sans Miss White ni moi pour vous contenir, tous, et vous empêcher de vous entre-tuer. "

Il traîna un regard insulté sur la marque de poing qu'arborait désormais son bureau.

" J'espère que vous avez conscience que ce bureau ne sera pas remplacé avec les caisses des Woodlands. "

Oui, si étonnant que ça puisse paraître, Bigby gardait son calme. Professionnalisme, et effet naturel qu'avait Titania sur les animaux firent leur oeuvre. Beaucoup pensaient à tort que Bigby aimait régler tout ses ennuis à l'aide de ses poings... Loin de là. Plus depuis longtemps. Vraiment, il espérait qu'il y avait là encore une chance de terminer ce rendez-vous dans la sérénité. Ou dans le calme, tout du moins.

Hélàs, la rage régnait dans les cœurs du couple princier et, tout le monde le sait, une fée ne peut éprouver qu'une seule émotion à la fois ! Et la patience d'un grand méchant loup avait, elle aussi, ses limites.

Le shérif demeurait interdit tandis qu'Oberon monologuait, ne cilla pas lorsque sa cigarette quitta ses lèvres pour laisser une trace de brûlure - une autre ! - sur son bureau. Et pourtant, Bigby bouillait. Tant que c'est à peine s'il perçut la petite étincelle de peur qu'Oberon avait voulu éveiller dans son esprit.

Le loup n'avait jamais peur.

Tandis que les ronces poussaient, que le couple s'égosillait, Bigby ferma les yeux et posa ses mains, à plat, sur le plateau de son bureau.

" Cela aurait pourtant pu être simple, si simple. "

La voix rocailleuse qui s'échappait de sa gorge sembla se doubler d'une autre, plus ancienne, millénaire même. Le bureau lui-même s'assombrissait sous l'ombre grandissante du loup. Bigby sût garder apparence humaine, toutefois : pas sûr que l'étage puisse contenir une bête de sa taille de toutes façons. Un regard jaune, froid et cruel se darda sur le couple de geignard.

" Quand allez-vous apprendre à vous taire ?! "

La question tonna, se répercutant probablement dans l'ensemble de l'administration tandis que ses doigts, eux, creusèrent la surface boisée du bureau.

" Vous pensez-vous importants pour Fabletown, au point d'imposer votre loi dans mon bureau ? Proférez une menace de plus et soyez assurés que vos langues arrachées finiront en pâture à vos pixies. L'histoire de l'enfant n'est pas oubliée. Vous êtes sous surveillance des Woodlands ! Quand comprendrez-vous que Fabletown n'est PAS votre Royaume ?! "

Il ponctua cette dernière remarque d'un coup du poing contre son bureau qui s'orna, ainsi, d'une nouvelle marque.

" Pliez-vous aux lois de cette ville, ne TOUCHEZ PLUS aux mundanes, ou je me ferais une joie de vous renvoyer aux Royaumes, par la peau du cou s'il le faut. Peut-être que le régime de l'Adversaire vous conviendrait mieux que le nôtre. "

Animé d'une fureur froide, ses mains tremblaient tant il se retenait de leur tordre le cou, aussi se leva-t-il pour faire les cents pas. Mais il était aux Woodlands, il était le shérif et eux, des citoyens. Miss White n'était qu'à quelques mètres et Bigby s'était juré de garder le contrôle.

Pari risqué, lorsque l'on était le grand méchant shérif d'une ville de profiteurs.


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Dim 30 Nov - 19:42
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Les chantages et les menaces étaient toujours les mêmes pour les fées. Mais cela n'avait plus d'effet aux yeux du couple royal. Voilà déjà des centaines d'années qu'ils avaient du se taire et faire profil bas, menacés de morts, de ruine, d'abandon, ou tout simplement de renvoi de là d'où ils venaient. Si Titania s'était dit à contre cœur qu'il fallait accepter ça comme logique après avoir perdu royaumes, couronne et sujets après la guerre contre l'adversaire, elle se demandait maintenant si cela n'avait tout simplement pas était une machination de la part d'autres pour les faire taire et accéder aux hautes sphères pendant qu'ils trimaient pour leur survies. Bien trop occupée de s'occuper de son mari, de ses pixies, des êtres magiques sauvés de justesses, et à trouver un emploi qui leur permettrait de trouver un toit, la reine des fées n'avaient pas fait attention à tout ce qui pouvait se tramer à Fabletown. Le souvenir déchirant de voir ses sujets mourir, le sentiment d'impuissance de devoir fuir devant l'adversaire était encore trop présent pour qu'elle fasse preuve d'autorité. Mais cela leur avait coûté beaucoup. Difficile de se faire respecter désormais quand voilà plusieurs siècles que le roi et la reine souffraient en silence, et n'avait plus de royal que leur attitude déplacés et leur manières.

Mais c'était trop. Se faire marcher dessus, son égo en saignait toujours, mais ils en survivait. Mais menacer son peuple, son peuple qu'elle avait sauvé au péril de sa vie, son peuple dont elle ne cessait de pleurer chaque jour les morts et disparus, des années après la guerre. Aucune reine digne de ce nom ne permettrait un tel traitement, une menace pareille, la ferme. Dés qu'une de ses pixies ou fées se retrouvait dans cette situation d'infortune, elle vendait tout ce qu'elle pouvait pour pouvoir les sortir de là cet endroit sordide. Prête à défendre bec et ongles ses enfants, Titania avait les dents qui rayaient le plancher rien qu'à l'idée d'affronter n'importe qui oserait lever la voix sur un être magique. Elle eut un bref rire sarcastique. Quel esprit renfermé. Renverser le gouvernement ? C'était la seule idée qu'il avait à leur sujet ? Évidemment, personne ne s'était intéressé à eux depuis leur arrivée à Fabletown, dur de se faire une opinion sur eux.

« Tu nous prends pour des idiots à ce point ? Bien sûr que nous ne sommes pas dans notre royaume, toi et les autres avez rapidement mis cela au clair quand vous nous avez laissé crever la bouche ouverte à notre arrivé ici. »

Elle regarda le reste de la cigarette sur le bureau, arraché plus tôt par son mari, et c'est enfin à ce moment là qu'elle retirait son poing incrusté dans la table. Elle aurait pu faire pire, bien pire. Elle ignorait si c'était la raison qui avait retenu son geste, Elle posa avec calme les mains sur le bureau, et bougea le meuble sans effort, pour se rapprocher un peu plus du shérif. les yeux toujours aussi noirs de colère, malgré les menaces, pourtant bien présentes et lourdes, qui pesaient contre eux. Nullement impressionnée par les yeux jaunes de son interlocuteur, elle leva le menton, considérant le shérif avec dédain. Elle eut un mouvement de main hautain, comme pour chasser une mauvaise odeur. La mauvaise odeur devant être la colère dont il venait de faire preuve.

« Penses-tu l'ombre d'un instant que régner ici nous intéresse? Tu peux te garder ton tas de cendre et ta jolie petite niche, Bigby Wolf. Si tu te contentes des miettes que l'on veut bien te donner, c'est ton affaire. Nous infliger pareil châtiment ne provoquera pas juste une indignation de la part des quelques pixies cachées chez nous, tremblantes dés qu'un mundane approche trop près d'elles. C'est des centaines de fées et d'elfes que vous aurez à craindre ! Penses tu que nos langues en valent la peine, Sherif ?! On nous a pourtant moult fois répété ici que nous ne valons rien !»

Personne dans cette salle n'avait peur de l'autre, et certainement pas Titania. Bien qu'affaiblie, elle n'avait pas oublié que c'était avant tout une guerrière. Elle doutait que le shérif soit dans la même situation. Pourtant, tout ce que le couple aurait demandé, c'est un minimum de respect. Quoique le minimum, à leur yeux, soit bien au dessus de tout ce que les autres pourraient avoir besoin.

« Tu veux de la simplicité ? C'est pourtant ce que nous t'avons offert : Jamais de contestation de ta sacro-sainte autorité, ou celle de Miss Snow, notre couronne sur un plateau, et en prime : le droit de nous considérer comme de la roulure de basse fosse. Mais ça, Bigby Wolf, c'était l'attaque de trop. Trouve un autre moyen de recoller ce qui reste de ton égo brisé, qu'en menaçant n'importe qui sous n'importe quel prétexte. Peut être en commençant à regagner un semblant de ta superbe au lieu de donner. la. papatte. »

Elle tendit la main d'un air narquois en se redressant. « N'est ce pas le meilleur moyen d'avoir un accord au lieu de passer aux menaces, après tout ?  » Ils étaient venu ici pour une histoire d'enfant. Alors soit. Elle appuya un peu plus sa main sur le bureau, lequel se tordit encore plus sur la force de la grande elfe. « Laisses les fées en paix. Nous ferrons de même pour les enfants. Mets le bureau sur la note, je suis une reine généreuse. » Si sa main tendue était toujours stoïque, son autre se serra dans un poing à peine dissimulé. Il lui faudrait du temps pour digérer la menace sur le petit peuple. Mais nul mal n'avait été fait aux fées. Pour l'instant.



Spoiler:
Lun 1 Déc - 1:30
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Snow White
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L'Adjointe du Maire était ancrée à son siège lorsqu'une voix grondante tonna à travers les murs des Woodlands. Elle su à ce moment là que la Reine et le Roi des légumes avaient fait leur apparition. Elle ne savait que très peu de choses sur les Faery, mais fut informée par le shérif concernant leur enlèvement infantile. Sitôt, un Boy Blue effaré apparu dans son bureau, blanc comme neige, il lui envoya un regard d'appel à l'aide.

- Miss White, nous avons un problème... Dans le bureau du shérif. Dois-je amener les secours ? Il nous semble que les... Royautés se soient enflammées, et pas qu'un peu. Des racines poussent dans tout le bâtiment...

La demoiselle avait plaqué ses paumes sur son bureau, une mine grave avait étiré ses traits, exprimant l'agacement qu'elle ressentait, à ce moment.

- Bufkin, apportez-moi l'épée vorpale et prévenez Grimble et le troll. Nous irons prêter main forte. Boy Blue, restez ici et prenez mes appels et mes rendez-vous le temps que ça se règle.

D'une poigne de fer, elle attrapa le manche de la longue épée magique, claquetant ses talons jusqu'à la sortie tandis que Bufkin voltigeait à travers les couloirs, en direction du Hall, de Grimble et des gros bras de l'établissement. Raide, elle longea le couloir et aperçut immédiatement les ronces, racines et autres verdures qui craquelaient les sols fragiles de l'immeuble, apparemment, c'était sérieux. Sa mine se fit grave, elle lorgna les traces de la colère de leurs troubles-fêtes et bientôt accompagnée elle affronta les fauteurs de trouble.

Ses yeux se posèrent sur le shérif, qui ne tarderait pas à prendre forme lupine si quelqu'un n'intervenait pas et nous connaissons tous l'ampleur des dégâts qu'il causerait. Pas même un petit roi de pacotilles ne pouvait ne serait-ce que ralentir le Grand Méchant Loup.

- Que toute cette pagaille prenne fin, nom de dieu ! Ce grabuge dérange les travaillants à des kilomètres à la ronde !

Elle fit quelques pas vers eux et coupa dans un geste agile une tige qui poussait dans son chemin, de l'épée vorpale. Comme si cette robuste vivace n'avait été que du beurre. Elle imposerait peut-être son autorité de cette façon, ou déclencherait une rage sans fin de la part du couple.

- Que se passe-t-il ici ? J'ai cru entendre que vous n'étiez pas satisfaite de votre sanction, Madame Faery.

Après avoir refroidi l'ambiance de ses yeux bleus glacés, elle jeta un regard d'appuie au shérif, il lui devra quelques explications détaillées d'ici là.
Lun 1 Déc - 7:55
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Titania Faery | Oberon Faery | Bigby Wolf



La situation devint très instable rapidement et Oberon ne le comprit que quand le shérif perdit son calme. Assis à sa place, il vit l'ombre impressionnante du grand méchant loup envahir rapidement la pièce et faire chuter la température brutalement. Le roi des fées qui était pourtant hors de lui il y avait quelques secondes, sentit un frisson parcourir son dos alors qu'il se surprenait à se lever en se reculant par réflexe de fuite. Il observa le loup avec un tout autre regard, à la fois effrayé et fasciné. Il fallait dire que le monarque féerique avait toujours été passionnée par ce qu'il ne parvenait pas à comprendre mais surtout à contrôler. Et ce furtif moment de colère de la part du loup permis à son esprit échauffé de se calmer.
Il lui fallut quelques minutes et l'intervention de l'adjointe au maire pour qu'il reprenne ses esprits et détache ses yeux du shérif qui faisait les cents pas. Oberon tourna son regard d'abord vers sa femme avant de toiser Snow White. Evidemment, cette pimbêche ne pouvait pas s'occuper de ses affaires et il fallait qu'elle vienne mettre son nez là où il ne le fallait pas. Et non seulement elle arrivait sans prévenir avec une arme blanche à la main, mais elle se permettait de snober le roi magnifiquement. Oberon sentit la colère emplir à nouveau son cœur mais il poussa un soupir profond en fermant les yeux, essayant de garder le contrôle. Il avait compris qu'ils étaient allé trop loin et qu'il fallait reprendre une conversation civilisée... si cette femelle en était capable bien entendu. Car venir avec une arme à la main n'était pas la façon la plus diplomate de régler un problème. C'était à ce demander qui lui avait donné son emploi d'adjointe, vraiment.

- Rangez cette arme, miss White, elle ne vous sera pas nécessaire. Bien que j'imagine que vous n'ayez qu'une hâte c'est de nous trancher la tête à tout deux, nous préférerions continuer notre conversation avec le shérif si cela ne vous dérange pas.

Sa voix sifflante et sarcastique, il la toisa une dernière fois du regard avant de retourner son attention sur le shérif, posant une main qui se voulait apaisante sur le bras de sa compagne. Avec la colère du roi qui disparaissait peu à peu sous son contrôle, les plantes dans le bureau se rétractèrent sur elles mêmes et finirent par retourner d'où elles étaient venus, sans aucune réminiscence de cette action.

- Monsieur Wolf, pardonnez notre emportement. Comprenez que nous considérons nos sujets comme nos enfants et que nous ne pourrions supporter de les laisser partir à la ferme. Si vous voulez nous punir pour notre comportement et pour le jeune Nathan, n'exercez pas cette punition sur des êtres innocents qui n'ont rien demander de toute cela, je vous en prie. La vie est déjà suffisamment dure pour eux.

Cela pouvait paraître surprenant pour les gens qui n'étaient pas accoutumés aux fées, mais leur système de communication était fort semblable à celui d'une colonie d'insecte, la Reine et le Roi étant le centre de tout. Et Oberon ayant toujours été là pour son peuple, il avait toujours été en lien fort avec le mental de ses sujets. Un peu comme : je suis légion car nous sommes nombreux. Il entendait chacune de leurs craintes, ressentait chacune de leurs peines. C'était une douleur de chaque instant.
Le roi poussa un nouveau soupir en se massant le front, assez dérouté par la situation qu'il ne contrôlait plus du tout. C'était si dur pour eux de vivre dans ce monde de réalité et de cruauté, eux qui étaient habitué à une vie si simple constituée uniquement de plantes et de fleurs. Il espérait sincèrement que Bigby change d'avis car une nouvelle séparation avec ses sujets achèveraient le moral déjà au plus bas du monarque. Il avait eu de profondes difficultés à remonter la pente et sortir de sa dépression, et cet acte pourrait tout faire basculer à nouveau.

- Nous avons déjà tant perdu, monsieur Wolf. Ne nous affligez pas plus encore. Nous ferons ce qu'il faudra pour combattre nos instincts et nous ne toucherons plus aux petits de mundanes. Mais par pitié, n'emmenez pas les pixies. Elles ne sont pas responsable de nos actes.

Sa voix tremblait presque d'émotion tellement il ne savait plus comment faire pour dissuader son vis à vis. Il savait bien qu'il avait mal réagit en étant aussi agressif, mais ça avait été spontanée tout comme pour sa compagne. Cependant, la nature du roi étant ce qu'elle est, il ne put s'empêcher de dire ce qu'il pensait, mais cette fois en gardant son calme, les mains jointes dans son dos.

- Malgré tout, je me dois d'être honnête avec vous. Et le fait est que malgré ce que vous sous entendez, votre système ne marche pas. Je ne critique pas votre manière de rendre la justice, après tout vous avez sauvé de nombreux fables du joug du Crooked Man, mais pourquoi condamner tant de créatures à finir à la Ferme sous prétexte qu'ils n'ont pas les moyens de se payer du Glamour ? Pourquoi ne pas permettre à tout un chacun d'avoir le droit d'en posséder ? Surtout quand on sait que les fables les plus riches de Fabletown sont des humains qui n'en ont nulle besoin... Votre système est bancal et élitiste, construit par des riches pour des riches et vous vous retrouverez très vite avec une révolution sur les bras si vous ne faites pas en sorte d'assouplir les choses au moins. Je ne suis certes pas adjoint au maire, ni shérif, mais j'ai été roi et je sais comment fonctionne la politique et l'administration.

Oberon regarda sa femme et prit doucement sa main entre la sienne afin de l'inciter à rester tout aussi calme qu'il l'était. Il connaissait le caractère impétueux de sa femme, et espérait qu'elle saurait le contenir grâce à lui.

Sam 6 Déc - 14:09
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Bigby n'était qu'à deux doigts de lâcher la bride du loup et de mettre en charpies bureau et couple royal lors de l'intervention de Snow White. Les ongles toujours enfoncés dans le bois du dossier de sa chaise, dents découvertes, il cessa de gronder lorsqu'il aperçut l'adjointe du maire dans l'encadrement de la porte. Aussitôt, des images d'un Crooked Man brisé tombant au fond d'un puits lui revinrent en mémoire. Pas question de laisser à nouveau un grand méchant loup prendre le contrôle de la situation. Pas ici, pas maintenant.

Fermant étroitement les paupières, il tâtonna jusqu'à agripper, en aveugle, une bouteille de whisky à demi pleine trônant dans un coin de son bureau, miraculeusement intacte. Après une gorgée à peine, il parvint à taire son accès de rage et fut disposé à écouter Obéron d'une oreille attentive. Sa plainte déposée, et entendue, Bigby braqua un regard clair sur Snow White.

" ... Tout est sous contrôle, Miss White. Je me charge d'eux. .... Désolé pour... le bruit. Je suis certain que nous nous sommes simplement laissés emporter. "

Il affronta le regard fier de Titania et d'Obéron. Surprenant, l’énergie que pouvaient déployer un couple de fées lorsque les leur étaient menacés ! Une autre défaite pour le shérif, jusque là certain de connaître chacun de ses compatriotes sur le bout des doigts. Poussant un long soupir, il remit en place chaise et bureau avant de s'asseoir à nouveau. Mains posées à plat sur le plateau du bureau, il jaugea un instant ses deux prévenus.

" Et comment espérez-vous que le système fonctionne un jour, si aucun de vous n'est prêt à suivre les règles établies par la ville ? Je ne peux pas épargner un Fable pour punir le suivant. " Mâchoire carrée, il tapota du bout de l'ongle le bois de son bureau. " Vos... Pixies ne concernent pas cette affaire, aussi vais-je fermer les yeux. Pour tout le reste, en revanche... "

Tout le reste. Il promena un regard sur son bureau en désordre, où trônaient encore pile de papiers renversées et brisures diverses. Sans oublier le petit Nathan, qui contait encore ses histoires merveilleuses à qui voulait bien l'entendre !

" ... Vous écoperez tout deux de deux mois de travaux communautaires. Inutile de vous plaindre, j'ai fait mon choix et la moindre... Lamentation ne fera qu'aggraver cette peine. À compter de ce jour, pour huit semaines, vous êtes au service des Woodlands. Nettoyage, réparation ou travaux divers, vous serez mis en lien avec Fly Catcher pour qu'il vous guide. "

Sans lâcher du regard le couple devant lui, il avait attrapé un formulaire et un stylo, avant de remplir scrupuleusement celui-ci.

" ... Estimez-vous heureux. J'étais en droit de vous infligez pire. "

HRP:
Mar 30 Déc - 13:07
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