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Intrigue 1 | La soirée du Souvenir {Terminé}
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"Les rêves ont la fâcheuse habitude de mal tourner quand on regarde ailleurs."

Max Payne



-Très bien, Monsieur Miles, poursuivez.

-Et bien... Je sais que c'est mal... Mais je ne peux pas m'empêcher de l'imaginer... Sous mes doigts...

Les problèmes pulsionnels étaient légions, ce n'était pas la question. Mais le rictus dégoûté que le psychiatre ne cachait même pas ne venait pas juste des pulsions que le riche client dévoilait ici presque sans honte ; ce n'était pas la pulsion qui était dégoûtante, c'était la personne vers laquelle elle était tournée. Plus précisément, c'était son âge qui rendait la pulsion malsaine, impardonnable. Son très jeune âge.

Heureusement, le serment d’Hippocrate ne protégeait pas ce genre de monstres. Lucien se plaisait à penser que même ce qu'il avait fait était moins pire que ce que cet homme voulait faire. Son devoir de médecin aurait voulu qu'il le signale immédiatement, à la première consultation. Mais ce monsieur Miles, qui semblait avoir ses descendants en très haute estime, ne passerait jamais à l'acte. Il avait ce profil de voyeur discret, honteux. Il faudrait un déclencheur grave, pour le pousser à agir. Et pour l'instant, Lucien faisait tout pour le préserver d'un quelconque déclencheur.

Monsieur Miles pouvait se déclarer très satisfait de ses séances avec son psychiatre, car il était vrai que depuis qu'il les suivait, il se sentait mieux, mis à part ses pulsions qu'il ne pouvait pas réfréner malgré leur teneur hautement immorale.

Oui, le Docteur de Lattre faisait tout ce qu'il pouvait pour régler les conflits de son client, et même si Monsieur Miles n'était pas suffisamment stupide pour laisser son psychiatre diriger ses sociétés, ce dernier avait une emprise discrète, qui lui permettait d'assurer une bonne moitié du loyer de son appartement. L'entendre débiter toutes ses immondices était le prix à payer.

Lucien se rassurait cependant en pensant que si jamais il tentait quoique ce soit de physique, il le ferait disparaître en un instant. Ses instruments de médecin, scalpels et autres, lui faisaient régulièrement de l’œil lorsque Monsieur Miles était en consultation.

-... elle est si tendre, et...

Du coin de l’œil, le psychiatre regarda sa montre, puis l'horloge, à des fins de vérification. Il ne comptait pas y aller, au départ, mais cette consultation était encore pire que la soirée prévue par les Fables.

Lucien leva doucement la main, interrompant le discours et les pleurs honteux de Monsieur Miles. Il aurait pu lui tendre sa pochette, afin d'essuyer ses larmes, mais n'en fit rien. Ces larmes ne souilleraient pas ses vêtements de leur vice exécrable.

-Monsieur Miles, je suis navré d'être aussi cavalier, mais d'autres patients m'attendent.

-Je... Oh, oui, bien sûr, il sortit une liasse de billets de sa veste, toujours pareil, j'imagine.

Lucien acquiesça simplement, devant ce manque d'élégance. Monsieur Miles déposa la somme demandée sur le bureau, après s'être levé de son fauteuil.

-Puis-je emprunter la porte de derrière, Docteur de Lattre ?

-Je vous en prie.

Par contre, quand il s'agissait de demander un service, pour passer inaperçu, ne pas être reconnu par d'éventuelles connaissances, Monsieur Miles était d'une courtoisie irréprochable. Il ne se leva même pas pour l'accompagner. Il ne le méritait pas, et connaissait le chemin. C'était au moins un avantage, puisque Monsieur Miles n'aurait donc pas à voir qu'aucun patient n'était entrain d'attendre.

Lucien ne se leva qu'une fois le monstre sorti de chez lui, façon de parler. Il soupira, et rangea les billets dans un tiroir. Selon les légendes françaises, il ne se serait attaqué qu'aux femmes, et aux enfants. Il y aurait même un adolescent courageux qui lui aurait tenu tête. C'est bien d'y croire. Ça inculque à la fois la peur et le courage à la marmaille. "Sort le soir, et la Bête te mangera." "Si tu es courageux, la Bête ne te mangera pas." On l'avait transformé en une sorte de légende d'apprentissage.

Heureusement que les Mundanes ne connaissait pas ce qu'il s'était véritablement passé. C'était nettement moins réjouissant. Et pour se considérer moins monstrueux que Monsieur Miles, Lucien tâchait de ne pas trop y penser. Dieu merci, les enfants étaient exclus. Les femmes, un peu moins.

Il soupira une nouvelle fois, se dirigea vers la cuisine. D'un geste lasse, il ouvrit le réfrigérateur. Porc, agneau, bœuf, sanglier. Rien ne lui faisait envie. Il laissa son regard aller vers la fenêtre, et vit Monsieur Miles monter dans sa voiture, rejoint peu après par une femme aux habits outrageux, qui s'était montrée à sa fenêtre, avec des intentions clairement établies. S'il pouvait se contenter de prostituées, c'était encore le mieux.

Il se mordit la lèvre. Il vit une autre femme, déambuler sur le trottoir. Elle ne faisait pas le tapin, elle semblait juste perdue. Bientôt, on sonna à sa porte.

-Excusez moi, Docteur... De Lattre, je suis nouvelle en ville, je viens de la Nouvelle-Orléans.

-Oh.

Il se mordit à nouveau la lèvre. Son petit accent simili-français était... à croquer.

-Est-ce que... est-ce que je pourrais entrer, s'il vous plaît, il fait vraiment froid dehors.

C'est vrai que les nuits new-yorkaises pouvaient se montrer hostiles, aussi bien en terme de températures que de rencontres. Les propres pulsions du Docteur firent leurs apparitions, et elles étaient aussi dangereuses, sinon plus, que le froid qui régnait à l'extérieur.

-Pardonnez moi, mademoiselle...

-Le Moyne.

- ... Bien sûr, mademoiselle Le Moyne, un vieux patronyme de la Nouvelle-Orléans, n'est-il pas. Pardonnez-moi, mademoiselle, mais j'allais sortir.

Si jamais elle entrait, Lucien craignait qu'elle n'en ressorte jamais. Et pour une soirée du Souvenir, c'était à proscrire. Même si la petite voix dans sa tête susurrait "Personne n'en saura rien. Personne n'en saura rien. Personne n'en saura rien."

-S'il vous plaît, Docteur. Je ne connais personne en ville, et mes économies sont passées dans le taxi qui a refusé de m'amener plus loin.

"Elle ne connaît personne. Personne n'en saura rien. Elle ne connaît personne. Personne n'en saura rien." Pourquoi cette petite sotte n'avait t-elle pas marché jusqu'à l'hôpital. Lucien ne faisait pas la charité chrétienne.

Peut-être son nom, De Lattre de Tassigny, résolument français, avait-il mis en confiance cette néo-orléanaise, qui croyait que tous les médecins aidaient les pauvres et les sans-abris. Enfin, normalement, oui. Mais peut-être pas jusqu'à offrir le gîte. "Personne n'en saura rien. Personne n'en saura rien. Juste un petit bout. Personne n'en saura rien. Même pas elle. Juste un petit bout."

Lucien s'écarta.

-Entrez.

Comme prise d'un regain de vitalité, elle entra, avec énergie. Elle ne trouverait rien d'anormal. Tout ce qui devait être fermé à clé l'avait été. Tout ce qui avait de la valeur était trop lourd à porter, ou enfermé à clé. Ce qui devait être caché... L'avait été.

-Je ne voudrais pas abuser de votre hospitalité, Docteur de Lattre, mais je n'ai rien mangé depuis mon départ.

"Rien mangé. Mangé. Mangé. Personne n'en saura rien."
Lucien avait défait son tablier blanc, boutonna son gilet, et ajusta sa cravate, esquivant le regard presque implorant de son invitée.

-La cuisine est à votre droite. Vous trouverez de quoi vous rassasier.

"Se rassasier. Se rassasier. Manger. Personne n'en saura rien. Juste un petit bout. Personne n'en saura rien. Personne n'en saura rien."

-Vous partez vraiment ?

Croyait-elle qu'il mentait pour ne pas l'accueillir, ou que le fait qu'il accepte sa venue allait le pousser à décommander ? Dans les deux cas, non. Maintenant, il ne pouvait plus se permettre de ne pas y aller. Et il ne pouvait pas non plus l'expulser. Cette jeune femme ne resterait pas indemne ce soir, si la Bête restait sous le même toit qu'elle.

-Oui. Un dîner important.

Elle se rapprocha de lui, dans son dos. Il avait sentit la vibration de ses pas. Il n'y avait pas d'odeur de métal dans l'air, pas de couteau ; pas d'odeur de poudre, ni de laiton, alors pas d'armes à feu non plus. Que diable voulait-elle faire. Pitié, aucun contact. "Personne n'en saura rien. Touche-la. Juste un petit bout. Personne n'en saura rien. Cela fait si longtemps. Personne n'en saura rien."

-Peut-être aurez-vous besoin de cela, alors.

Il se retourna, constatant qu'elle lui tendait son manteau, qu'il n'aurait de toute façon pas tardé à chercher. Était-elle seulement entrain de le mettre à la porte de sa propre demeure ? En fin de compte, ce n'était peut-être pas si mauvais.

-Je vous remercie. Prenez ce dont vous avez besoin, de la nourriture ou du repos, mademoiselle Le Moyne.

Sous-entendu, disparaissez ensuite, en moins agressif, bien sûr. Elle sembla acquiescer, à la fois grave et sérieuse, mais aussi rassurée. Rassurée d'avoir un toit sous lequel dormir pour la nuit. Lucien était rassuré de partir. "Personne n'en saura rien. C'est une fête stupide. Juste un petit bout."

Il repensa au contenu de son réfrigérateur : Juste de la viande insipide, de la même nature que celle qu'il trouverait à cette soirée. "Oui. Touche la. Mord la. Juste un petit bout. Personne n'en saura rien." Elle pencha la tête à gauche, perplexe quant à l'immobilité du psychiatre, mais dévoilant ainsi son cou sous ses cheveux. "Mord la. Juste la. De la peau tendre. Personne n'en saura rien. Personne n'en saura rien."

Les pulsions se faisaient insistantes. Il prit son manteau, le fit élégamment jouer dans son dos pour y introduire ses bras, et se retourna sans rien dire. "Personne n'en saura rien. Il est encore temps. Mord la. Juste un petit bout. Personne n'en saura rien. Manger. Se rassasier. Personne n'en saura rien. Personne n'en saura rien."

Il franchit rapidement la distance jusqu'à la porte, l'ouvrit, sortit, referma derrière lui, et inspira un grand bol d'air froid, pollué, brumeux, mais au moins exempt de tentations. Les pulsions disparurent.

Il prit le premier taxi venu, et s'éloigna de chez lui le plus vite possible, dans une froide nuit new-yorkaise.

Lucien descendit de la voiture, arrêtée aux frontières de Fabletown, par prudence de la part du Docteur, qui laissa un généreux pourboire, attendant que le taxi fasse demi-tour avant de commencer à marcher, le col relevé, les mains dans les poches. Il arriva vite au grand bâtiment qui hébergeait la fête. Il leva les yeux vers les fenêtres, éclairées, soupira une dernière fois. Du monde, beaucoup de monde. Il jeta un regard derrière lui. Il était encore temps de partir, d'aller boire de l'alcool, de se jeter corps et âme dans les bas-fonds new-yorkais et de tout oublier. Il n'avait aucune raison de passer sa soirée ici, spécifiquement.

-De Lattre de Tassigny. Oui, vous êtes sur la liste. Bienvenue à la soirée du Souvenir.

Il avait attendu que le plus gros flot de personnes se soit présenté avant de le faire à son tour, afin de ne pas être trop oppressé. Cela viendrait plus tard. Il ne faisait pas tâche, il était bien habillé, comme toujours. Un costume trois pièces élégant, probablement sur mesure, probablement hors de prix, probablement du Dior, ou un autre nom insignifiant, mais qui vaut de l'or pour les Mundanes. Après ses longues consultations, le Docteur de Lattre avait fini par conclure sans ambiguïté possible que l'apparence était un facteur essentiel dans la construction d'une réputation, et dans son maintien.

Dans une soirée telle que celle du Souvenir, cependant, il s'agissait justement d'être bien habillé : Ce n'est que par la taille que l'on distinguait Lucien, davantage que par ses vêtements. Influence du Wendigo sur lui, ou inversement, il était grand, dépassait les six pieds. Quand il finit par arriver, il attendit, en retrait, que Snow White s'écarte ; quand elle alla réprimander une jeune fille, il en profita pour saluer le Roi Cole, rapidement, et se fondit dans la masse, autant que faire se peut. Beaucoup d'odeurs, et si Bigby était là, et il l'était sûrement, il serait assailli autant que lui, autant que tous les animaux.

Lucien ne fumait pas, il n'arrivait pas à apprécier cela pleinement, et en conséquence, il se dirigea vers une table, éloignée, qui n'avait pas été encore trop dépouillée des biens qu'elle offrait. Deux verres de vins étaient posés là, et le fait que l'étiquette de la bouteille annonce "Latour Camblanes - 1962" était de bon augure. Ce n'était pas à jeter, loin de là. Il saisit un verre, ferma les yeux et goûta, tentant d'oublier les odeurs charnels qui l'entouraient. La soirée passerait vite. Très vite. Et quand il rentrerait chez lui, il n'y aura plus personne, la néo-orléanaise aura trouvé un hôtel, ou quoique ce soit d'autre. Il retrouva un rythme cardiaque régulier. A la fin de sa gorgée, tout était redevenu normal. Il était Lucien de Lattre de Tassigny. Un psychiatre reconnu et professionnel. Et innocent.
Dim 14 Sep - 14:02
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Beast n'aimait pas cette soirée qui avait lieu tous les ans. Même si avec cela Beauty revenait un peu comme elle aimerait l’être. Tout le mal moral qu'elle subissait après était de trop. Et bien qu'il travaillait comme un chiffonnier pour lui acheter une robe digne de sa beauté avant le bal, il savait déjà que certains regards trop présents sur sa femme seraient au rendez-vous. Beast repensa d'ailleurs à l’année précédente où Jack, légèrement trop ivre, avait fait une tentative de drague ringarde à Beauty. Si Bigby ne l'avait pas arrêté Jack ne serait peut être plus de ce monde !

Beauty avait légèrement sermonné Beast. Elle aimerait qu'il garde le contrôle. C’était bien gentil, il aimerait bien. Mais pour lui ce n’était pas de sa faute, mais celle des autre qui manquaient de respect à sa femme en la regardant comme un morceau de viande fraîche.

— Bien Beauty j'essayerais de prendre sur moi, le plus possible ! Et je ne bois jamais au point d’être ivre tu le sais bien.

Enfin jamais, c’était bien beau de dire ça. Disons plutôt jamais quand Bigby n'était pas avec lui. Alors que Beast alla chercher de quoi boire pour Beauty et lui même, il vit au loin l’être le plus horripilant qu'il lui avait été donné de connaître : Charmant. Bien sûr vers qui allait-il : Beauty. Comment allait-il pouvoir garder son calme avec ce mécréant.

Beast pressa le pas pour se retrouver aux côtés de sa belle. Mais Charmant était déjà arrivé et la seule chose que Beast entendit était suffisant pour le pousser à arracher la mâchoire de Charmant.

— Beauty n'est-ce-pas ? Vous portez bien votre nom.

Beast était à deux doigts de rompre la promesse faite à sa femme. Ses yeux viraient déjà au rouge. Mais le visage en colère de Beauty lui fit reprendre ses esprits. Dans un élan de lucidité, il leva le bras vers Charmant et lui renversa le contenu de son verre sur la tête de Charmant.

— Voila qui devrait refroidir tes ardeurs pour la soirée, coureur de jupon !

Beast vouvoyait naturellement les gens, mais avec Charmant cela était différent. Et en plus Beast était fier de lui, il n'avait frapper personne. Certes Charmant n'avait pas vraiment fait quelque chose mais, de cette bouche immonde, les paroles que Charmant avait prononcé était déjà de trop.

Citation :
Bonus : Ce que Beast se retient de faire à Charmant
Dim 14 Sep - 16:51
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Décidément le buffet attirait du beau monde. Beauty était restée presque bouche bée en se retrouvant face à Kumiho. Cette femme était belle, magnifique. Une splendeur venue tout droit de l'Orient. Mais Beauty n'eut pas le temps de la saluer qu'une demoiselle les rejoignit. Beauty devina rapidement à son visage, et aux tics qui le parcouraient, qu'elle n'appréciait guère être à cette soirée. Probablement une demoiselle peu habituée aux mondanités. Elle lui rappelait une Beauty plus jeune, soudainement jetée dans un monde fastueux, ne sachant comment danser parmi tous ces nobles.

— Enchanté mesdames. Je m'appelle Beauty. Ravie de faire votre connaissance.

La jeune femme allait tenter de lancer un sujet, n'importe lequel, pour faire la conversation quand Charmant arriva. Tout sourire, l'homme flânait de femme en femme, tel un papillon n'arrivant pas à se décider sur quel fleur il allait se poser. Beauty força un sourire devant son compliment. Un compliment fade, facile. Chance pour Charmant, Beast n'avait rien vu.

Du moins c'est ce que Beauty crut jusqu'à ce que son cher époux revienne, et ne vide un verre de champagne sur la tête de Charmant.

— Beast !

La jeune femme était trop surprise pour prononcer un mot de plus. Le champagne s'écoulait sur les vêtements du prince déchu, transformant ses cheveux gominés en une masse huileuse. Beauty ne savait plus si elle devait rire devant cette humiliation, ou s'en prendre à Beast.

A défaut, elle présenta Charmant aux deux femmes.

— Je vous présente Charmant, ancien prince déchu et, comme l'a signalé mon époux, coureur de jupons. Et surtout il apprécie les femmes qui ont de l'argent, histoire de vivre à leurs crochets. Je vous conseillerais donc Kumiho de vous méfier de lui. Il a déjà ruiné plus d'une femme, Fable ou Mundane.

Passant du coqu à l'âne, dans une tentative de détendre l'atmosphère, Beauty prit une des assiettes présentes sur le buffet. Et la tendit à Wendy.

— Vous devriez goûter ces petits fours, ils sont délicieux !

D'un geste qui se voulut discret, Beauty fit signe à Beast de s'éloigner du prince. Inutile d'aggraver la situation.
Dim 14 Sep - 18:01
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Beauty.
Bien sur ... et son compagnon disparu l'espace d'un instant devait être son conjoint.  Kumiho ne connaissait pas forcément les Fables les plus célèbres, du moins ne restaient-ils en général que des noms vaguement évoqués, des rumeurs parfois bien amusantes, mais sans rien de plus.
Elle rendit son sourire à la jeune femme, un peu plus sincère.
«  - De même. »
Et  se retourna vivement à l'interpellation.

«  - Wendy ! ça fait un bail ! Comment tu vas ? ... Tu as trouv...  »
Alors qu'elle allait demander à la barmaid toujours aussi haute en couleur, comment elle s'en était sortie depuis la dernière fois où la renarde l'avait embauché pour des extras, elle fut couper par un sourire Colgate bien trop éclatant pour être vrai.
Kumiho fronça légèrement le nez à l'odeur d'eau de Cologne qui émanait du nouvel arrivant, trop piquante, et le regardait étonnée mais le jaugeant tandis que Charmant lui faisait un baisemain.
Petit joueur.
Son sale regard sur ses courbes ne lui faisait ni chaud ni froid, et plutôt que de l'indignation c'est un éclat de rire qui gagna la maquerelle à voir le pauvre Don Juan arrosé de champagne par une Bête sur les nerfs.
Définitivement un avorton.

Et un avorton humilié. Le rire de l'asiatique devint un léger sourire tout en écoutant la présentation de cet énergumène par Beauty.
Pli amusé qui ne la quitta pas quand elle répondit.

«  - Ne vous en faites pas Beauty. En général, c'est moi qui ruine les gens.... et allez jouer ailleurs, Monsieur le prince. On ne joue pas dans la même cour, remballez votre ridicule plan de drague et revenez quand vous aurez vraiment dans votre pantalon de quoi vous payer notre compagnie. »

Le discours de la tenancière passait pour pédant, mais était on ne peut plus, le reflet de la vérité. La kitsune pouvait surement rivaliser avec le tableau de chasse du prince, même si les méthodes différaient totalement, et qu'on la payait pour sa compagnie.

Littéralement.

Qu'il tente d'hypothéquer ses royaumes perdus pour voir...
Mais elle ne précisa rien d'autre, pour sa propre sécurité elle en avait déjà trop dit devant tout ce petit monde ignorant, et darda sur Charmant un regard noir.

Tout a fait naturellement malgré ce que l'on pouvait deviner sous ses paroles, Kumiho piocha un petit-four, saluant leur "sauveur" d'un signe de tête. Quelques secondes à peine, et un haussement de sourcils, la renarde fit mine de paraître surprise, tout sourire.

« - Mais je vous connais.... ça fait un petit moment que vous n'êtes pas passé au Neuf de Pique ! Pourtant, il me semblait que vous étiez un habitué !" »

Oui. Elle le faisait exprès.
Non. Elle n'était pas sure qu'il soit effectivement venu, parce que les clients qu'elles surveillaient le plus étaient ceux désiraient leurs services.
Et oui, cette petite phrase juste pour s'amuser, tester.
Vilaine renarde.

Dim 14 Sep - 19:32
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Les portes de son armoire grandes ouvertes, Cindy s'activait. Sur son lit étaient déjà étendues plusieurs robes et tenues à porter pour le soir même, puisqu'il s'agissait du Jour du Souvenir. Soirée importante s'il en était, il était donc primordial de se présenter comme il fallait, surtout elle, la princesse déchue aux souliers de vair ! Enfin... au soulier, plutôt, car...

« Où est cette PUTAIN de FUCKIN' chaussure GAUCHE ?! »

C'est donc à cause de ce léger empêchement – qui en réalité équivalait à une véritable calamité pour la blonde – qu'elle arriva un peu en retard à la soirée qui se déroulait aux Woodlands, juste en face de sa petite boutique au dessus de laquelle elle habitait. Toutefois, elle n'était pas assez en retard pour manquer le discours du Roi Cole, ni pour lever son verre en souvenir des royaumes à ce jour aux mains de l'Adversaire.

Sa mèche folle refoulée derrière l'oreille, Cinderella salua les Fables dont elle était le plus proche et engagea la conversation, jouant parfaitement son rôle de femme un peu superficielle, car chacun la connaissait sous ce principal trait de caractère. Ce n'est qu'après après avoir bu une gorgée de champagne et rabaissé son verre qu'elle distingua, non loin de là, une silhouette bien connue et non moins haïe. Un goût de fiel dans la bouche, Cindy pesta.

« Merde. »

Empoignant un pan de sa robe couleur perle, la blonde voulut s'éloigner, afin de faire en sorte que Charmant ne vienne pas l'aborder. Elle n'avait pas absolument pas envie de voir ce connard profiteur et dragueur au possible. Mais c'était sans compter sur – devinez quoi ? – sa maudite chaussure qui quitta un instant son pied et la fit trébucher contre quelqu'un, répandant son champagne un peu partout sur sa robe et sur la tenue de l'autre personne.

« OH NON ! Je suis désolée... »


Spoiler:
Dim 14 Sep - 21:41
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Magic Mirror
Intrigue 1 | La soirée du Souvenir {Terminé} - Page 2 LwQqFtL


Les dames Fables n'aimaient pas Charmant, c'était un fait. Il devra continuer de chercher parmi les mundanes. Pas que ça le dérange, au moins pouvait-il courir de gauche à droite sans se soucier de sa réputation - qu'était déjà bien brisée. Il perdit son sourire sous la surprise du champagne froid qui coulait désormais sur ses épaules et gâchait son costume. Bien sûr, il reprit confiance et fit renaître son sourire fier, regardant à tour de rôle ses adversaires... Adversaires, vraiment ?

- Je suis d'accord avec vous Beast...

Il s'était léché un doigt, sucré !

- Le champagne ne vous va pas aussi bien qu'à moi. C'est une boisson distinguée, vous savez.

Toujours poli, il se tourna vers les demoiselles, dont cette Wendy, un peu trop fluo à son goût... Et certainement trop jeune de physique. Il posa finalement ses yeux sur la maquerelle.  

- Vous avez raison, Mlle, mais mon père m'a toujours dit d'acheter la voiture neuve à l'usée, car l'on sait que personne n'y est entré avant vous. Je laisse la marchandise donc, sans offense.

Charmant était un enflure, charmant était un déchet, mais il n'était pas aussi bas pour payer les femmes ! C'était elles qui payaient ! Dieu du ciel, les gens n'avaient donc aucune classe. Aussitôt il tourna les talons, une petite sueur froide en se doutant que Beast essayerait quelque chose, mais rien. Il s'évapora dans la foule comme un nuage dans le ciel.

Meilleure chance la prochaine fois.

Mar 16 Sep - 17:11
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Si Beauty avait bu du champagne, elle l'aurait recraché aussi sec, tel un charmant lama. A défaut, elle faillit s'étouffer avec le petit four qu'elle avait en bouche. Le plateau qu'elle tenait tangua dangereusement, et s'effondra à ses pieds. La vaisselle se brisa en milles morceaux, et les apéritifs roulèrent aux pieds des convives. La Fable n'osait en croire à ses oreilles, cherchant à déceler dans le regard de Kumiho une lueur de mensonge. Mais le regard de l'asiatique était à l'image de son personnage : mystérieux.

— Vous avez du vous tromper, n'est-ce pas, chéri  ?

Le chéri avait une saveur aussi glaciale que le corps de la Reine des Neiges. Beauty se tourna vers son époux et constata que, oui, les paroles de Kumiho l'avaient touché plus qu'elle ne voulait se l'avouer. La colère qui bouillait en elle avait déjà eu des répercussions sur Beast. D'énormes canines avaient poussé, sortant de sa bouche telles des défenses de sanglier. Des cornes apparaissaient parmi la chevelure de l'homme ; ce n'étaient encore que des cornes d'agneau, heureusement pour lui. Les yeux avaient pris leur teinte rouge, rendant le regard de Beast bien moins rassurant.

— On en parlera plus tard, finit par souffler Beauty d'une voix glaciale.

Mais la Fable était loin d'être calmée. Son infortuné époux allait devoir passer le reste de la soirée, à moitié transformé.
Mar 16 Sep - 20:02
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Madame.... Wolf. Deux mots qu'il n'aurait certainement jamais osé associer ensemble à voix haute ! En rêve, à la rigueur, il était habitué à refouler ce type d'idées idiotes concernant sa patronne. Patronne, oui, pas épouse. Et ça, Sneguroshka le savait parfaitement !

Passé les premières secondes de surprise, Bigby opta pour la carte de l'humour. Avec de la chance, cela dissiperait le petit malaise, non ?

" C'est à Snow la cachottière ! Je n'étais pas non plus au courant. " Aurait-il été un peu plus à l'aise en la matière, il se serait permis un clin d’œil, au lieu de quoi il dût assister à la crise de l'adjointe. " ... Et moi qui pensais être un bon parti. "

C'est un brin amer qu'il laissa Snow filer. Il la retrouverait bientôt, de toutes façons et puis, il la connaissait trop bien pour la retenir dans un moment pareil : le paraître, quand on tâchait de s'imposer en politique, c'était important... paraît-il. Aussitôt, il toisa le duo de jeunots devant lui. L'éclat l'avait même distrait de la rouste qu'avait faillit prendre Charmant !

" Ça vous amuse ? Je dois vous rappeler que je suis sensé travailler avec Miss White ? Vous ne m'aidez pas vraiment. Et pas la peine de me regarder comme ça Sneguroshka, je ne te couvrirais pas pour que tu descende d'autres verres. Ce soir, tu te débrouilles ! "

Il n'eut qu'à peine le temps de termine sa phrase qu'il sentit un coulis de champagne faire son chemin le long de son dos. Son blaser ! D'un geste vif il le retira avant que sa chemise ne subisse de plus grand dégâts... Et découvrit une Cendrillon à l'air fort embêtée et, bien évidemment, à moitié déchaussée.

" ... Que nous soyons à la soirée du Souvenir n'est pas une raison pour que vous reviviez votre conte, Miss Cendrillon. "

Grommelant, il épongeait à l'aide d'une serviette les éclaboussures de champagne sur son veston heureusement noir. C'était devenu un automatisme : dès qu'il croisait Cindy en dehors de son bureau ou de son magasin, il la vouvoyait comme si elle n'était vraiment que cette princesse qu'il connaissait de loin. Reniflant, il tâchait de relativiser. Le champagne avait sûrement une odeur plus agréable que ses Huff&Puff. Non ?
Mer 17 Sep - 0:05
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Sneguroshka ne comprenait pas pourquoi Miss White s’était aussi vite énervée. Elle creusait, dans sa petite tête blonde, et cherchait les raisons de cette susceptibilité. Son sourire demeurait à ses lèvres le temps de quelques secondes et se perdit lorsqu’on lui arracha vilement sa coupe de champagne. Malgré tout, la petite fille, elle, avait gardé son calme. Ses sourcils s’étaient muent en une drôle de grimace avant de prendre l’expression du questionnement.

Snow White avait répété ces mots, vieilles de plusieurs siècles. Assez vieille pour être mature mais pas suffisamment pour boire. Assez vieille pour bien se tenir, mais pas assez pour faire des écarts. Sneguroshka ne s’énervait que très rarement. Même la prohibition ne l’avait pas faite sortir de ses gonds. Elle savait gérer ses émotions, ses questions sur la connaissance de son métabolisme de neige et du balai qui rendait l’adjointe si raide… Ou était-ce la fillette qui était aussi droite qu’un saule tortueux ?

« Pourquoi elle s’est énervée ? C’est méchant pour Bigby. »

Elle eut une moue un peu triste, regardant le grand loup avec ses yeux clairs. Puis fronça les sourcils. Comme s’il l’aidait, habituellement, lorsqu’il s’agissait de boire de l’alcool ! Sneguroshka haussa les épaules. Ça ne serait pas la première soirée du souvenir où elle finirait saoule dans un coin, après tout.

« Elle devrait souffler un peu. Ce n’est pas bon pour l’âme d’être aussi susceptible. J’ai entendu parler d’un spa finl-… »

Splouch, directement dans le dos du Big Bad Wolf. Inutile de préciser qu’à l’instant, l’enfant de neige esquissait un large sourire amusé et peu dissimulé. Profitant de la situation maladroite, Sneguroshka se détacha de Misha et attrapa, au passage, un autre verre de champagne qui circulait dans les mains d’un des serveurs. Elle se servit du jeune loup comme couverture, se cachant derrière lui pour boire en paix.

Quand elle crut qu’une figure d’autorité trop stricte regarda dans sa direction, elle glissa la coupe de champagne dans la main de Misha.
Mer 17 Sep - 4:21
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Aha ! Des gens civilisés ! Snow White ne savait vraiment pas à qui elle avait à faire. Misha n'était pas plus un humain civilisé que Bigby un agneau. Le loup se félicitait d'être venu finalement, il ne pensait pas qu'il allait autant rire. Mais visiblement, le shériff avait été vexé par la réaction de l'ancienne princesse et Misha tapota son épaule d'un air compatissant. Pauvre Bigby, il n'avait pas choisit la personne la plus facile à aimer.

Mais si t'es un bon parti. C'est juste que ta magnificence est un peu... "too much" pour Miss White, lâcha-t-il dans l'espoir de réconforter l'autre loup.

Et voilà que lui et Sneguroshka se faisait sermonner. Le Loup gris gonfla ses joues d'une manière tout à fait infantile et jeta un regard blasé au shériff. Beaucoup moins drôle d'un seul coup. De toute façon Snow White toujours énervée, alors un peu plus ou un peu moins...Il allait ouvrir la bouche pour répliquer quand Bigby reçu une douche de champagne. Il s'interdit de rire cette fois-ci, pas la peine de fâcher un peu plus le shériff. D'un coin de l'oeil il vit Sneguroshka se glisser derrière lui, sûrement pour siffler un autre verre. Faisant mine de n'avoir rien vu, il se déplaça discrètement pour mieux dissimuler la demoiselle.

Bigby tu rentres dans le club très fermé des hommes qui se sont faits arrosés au champagne durant cette soirée, ne put-il s'empêcher de dire, accompagné d'un petit rire. Oh la scène qui s'était passé entre Beauty, le type gominé et ce qui semblait être son mari, ne lui avait pas échappé.

Misha adressa ensuite un petit salut de la tête à la jeune femme qui avait renversé son verre de champagne. Il ne l'avait pas encore croisé jusqu'à maintenant, mais à en croire le shériff, il s'agissait de la célèbre Cendrillon, qui avait perdu, encore une fois, sa chaussure gauche. Misha subitement que l'on plaçait quelque chose dans sa main. Un verre. Qu'il porta tout naturellement à ses lèvres pour en boire le contenu. Oh, ce champagne n'était pas si mauvais.

Je rêve ou des cornes viennent-elles de pousser sur la tête de ce type ?, s'exclama le Loup en observant la petite querelle entre Beauty et son époux.
Mer 17 Sep - 9:28
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King Cole
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King Cole


Le Bon Roi continuait de se promener parmi ses citoyens, échangeant nouvelles et vieux souvenirs avec quiconque se montrait disposé à discuter avec lui. Bien sûr, il avait bien vu du coin de l’œil ce goujat de Charmant noyé par un verre de champagne. Grand bien lui fasse, lui-même connaissait sa déplorable réputation et ceci lui pendait au nez depuis qu'il avait mit le pied dans la grande salle.

Un seul regard circulaire lui suffit pour constater que la salle était presque entièrement pleine, pour son plus grand bonheur ! Le discours du Roi était toujours un moment clé du gala... C'est en tout cas ce qu'il aimait penser. D'autant que cette fois-ci, il n'allait pas être le seul à se confronter aux regards des convives.

D'un pas presque bondissant, il slalomait avec aisance entre les petits groupes et c'est armé de son verre de champagne qu'il gravit les marches de l'estrade. La musique cessa instantanément et un silence tout relatif s'établit dans la salle. Le bon vieux Cole, armé de son livre de Contes, prit le micro, l'air solennel. Comme chaque année étaient venues les quelques minutes que l'on s'accordait pour se rappeler de l'invasion et de la fuite, des êtres chers que l'on avait perdu et des maisons disparues. Le Roi lisait, la mine grave, le texte traditionnel qui contait leur venue ainsi que leur réunion dans le monde des Communs.

« ... Mesdames, mesdemoiselles et messieurs. Joignez-vous à moi et levons tous ensemble nos verres en l'honneur des Royaumes ! »

Ce premier discours passé, le Maire ne reposa pas le micro, contrairement à son habitude. L'heure de ramener les musiciens sur scène n'était pas encore arrivée !

« S'il vous plait, avant de reprendre les festivités, j'ai une autre annonce officielle à faire. Comme bien d'entre vous le savent déjà, notre ancien Directeur des Opérations, et Adjoint du Maire, Ichabod Crane a été démis de ses fonctions. Miss Snow White fait ses premiers pas à la tête du Business Office ! Bienvenue à elle dans ce nouveau poste qui, je l'espère, saura lui plaire et lui convenir. Je laisse donc ma place et mon micro à Miss White ainsi qu'au Shérif Bigby Wolf qui souhaitent, tout les deux, vous dire quelques mots. »

Le Roi Cole dévala alors les marches de l'estrade et tendit le micro à sa nouvelle adjointe, l'air nerveux malgré tout. C'est que cela représentait un changement dans un gouvernement vieux de plusieurs siècles ! Comment diable faisaient les mundanes pour supporter autant de renouveaux dans leur vie politique ?

Ne restait qu'à espérer que ce chamboulement soit bien perçu par le reste de la population Fable.

Jeu 18 Sep - 23:43
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Snow White
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Snow White
D'abord éloignée de la foule, Snow White quitta la grande salle pour contacter Bufkin, qui se trouvait en arrière avec Boy Blue et les cuisiniers. Ils se partageaient les meilleurs plats pour eux, avec un type ivre à la toque blanche et au chemisier blanc tâché. Ignorant le pauvre homme, Snow White s'immobilisant en face d'eux deux. Le blondinet hoqueta et pâli en voyant sa patronne, le macaque, ivrogne vidait une bouteille de porto, avant qu'il ne le repose, déboussolé.

- M-m-miss White... ?

La brunette fit signe à Blue de se détendre. Elle n'allait pas le tuer, quand même !

- Relaxe, je ne vais pas te manger.

Un sourcil se haussa sur les traits de l'adjointe, quand même un brin perplexe quant au comportement nerveux de son sous-fifre. Puis, le secrétaire eut l'air de se radoucir, étirant un mince sourire pour faire comprendre qu'il allait mieux... Ou c'est ce qu'il essayait de faire croire.

- Oui Boss ?

Snow se pinça l'arrête du nez, une main sur sa hanche.

- Pas de travail pour vous pour le moment. J'avais juste besoin d'un moment tranquille. Tout se passe bien ici ? ...Bufkin mollo avec l'alcool ! Si tu fais une bêtise je te jure que...

- Je ne ferai rien Miss White ! Promis !

Boy Blue hocha la tête pour appuyer son ami. Alors que Mlle White tournait les talons, un cuisinier trébucha sur un seau d'huile mal placé et laissa filer son plateau qui atterri sur Boy Blue. Le tartinant de crème de la tête aux épaules. Bravo à Snow et à ses vifs réflexes. En voyant la tête blanche, l'adjointe eut d'abord la mine blasée... De marbre. Avant d'étirer un sourire fin, retenant au fond un fou rire. Avec tout son courage. Elle expira des narines, Boy Blue prit un air choqué, puis insulté et finalement dégoûté. Avant de lever un doigt et de goûter à la crème, pouffant de rire avec Bufkin. Il se nettoya le visage, bien plus souriant. Snow se mordit la lèvre et quitta les lieux avant de craquer. Ce pauvre Boy Blue.

À sa sortie, un trop grand nombre de personnes voulurent l'accoster. Un minimum de cinq groupes de fables ennuyants, vieux ou riches discutaient politique. Ce qu'elle détestait la politique - ce qui est surprenant, vu son poste. Le seul avantage restait le bon champagne qu'on lui offrait chaque fois. Au bout de sa troisième coupe, la ténébreuse ne se sentit pas bien. Pas bien du tout. Elle tituba un brin pendant quelques secondes. Déposant sa troisième coupe - trois quart de vide - elle marcha, raide, jusqu'à une table où on lui servit de l'eau. Puis vint le discours de King Cole, comme chaque année. Cette fois-là, Snow avait remplacé le champagne par de l'eau dans sa coupe, vidant son verre à la fin du discours.

Eeeeet malédiction, c'était son tour ! Lorsque Cole la présenta, des milliers de yeux se posèrent sur elle. Elle se rapprocha de l'estrade, heureusement qu'elle s'était pratiquée des heures pour son discours. Arrivée près de l'estrade, elle loucha sur les marches, qu'elle fixa le temps de les monter. Succès ! Peut-être un peu raide, mais elle n'était pas tombée !

D'une main tremblante, elle agrippa le micro. Faisant quelques pas légers jusqu'au centre de la scène. Ses jambes étaient molles, son cœur battait à tout rompre et son souffle était court. Suffoquée, elle regardait les Fables dix par dix. Sa bouche était pâteuse, voir complètement sèche. Une sueur froide traversa son échine tandis qu'elle rapprochait le micro de sa bouche. Un silence malaise s'installa pendant quelques secondes, le temps qu'elle mémorise... STUPIDE ALCOOL. Réveilles-toi Snow, réveilles-toi !

- La vie à Fabletown fut difficile. Elle fit une pause pour s'humecter - en vain - les lèvres. Nos citoyens, étouffés par le trafique illégal du Crooked Man, sont maintenant libérés de leurs fardeaux. Encore faut-il leurs permettent de se remettre de cette mésaventure. Nous rembourseront les dettes, lentement, mais surement. Fabletown renaît doucement de cette maladie qui la rongeait depuis trop d'années. L'ex-Maire de la ville, Ichabod Crane, a été viré de ses fonctions d'Adjoint Maire pour négligence et insouciance à la communauté. Bientôt, la vie sera meilleure à Fabletown, pour vous comme pour nous.

Elle prit un air grave.

- C'est d'une main ferme que je gouvernerai Fabletown. Je veillerai à la sécurité financière de tous et je tâcherai de faire de vous un peuple indépendant et débrouillard. Pour éviter que cette histoire de système frauduleux ne se répète. Nous saurons à votre écoute, nous tâcherons - avec les moyens financiers de la ville - de répondre à vos demandes et de faire de notre mieux pour que vous, citoyens Fables, puissent vous sentir comme chez vous, en sécurité et à l'abris des misères.

Son stresse dégonfla comme un ballon. Elle échappa un petit soupire, avant de laisser s'étirer un maigre sourire, sincère. Continuant ensuite.

- Je laisse la parole au shérif, Bigby Wolf. Fidèle protecteur de la métropole. Il veille sur Fabletown, 24h sur 24, pour que vous tous puissiez fermez les yeux en toute confiance la nuit. Merci de votre attention et bonne soirée du Souvenir.

Elle laissa le micro à King Cole et n'attendit pas que Bigby arrive pour quitter l'estrade. Coup de chance, elle ne déboula pas les marches, mais elle allait être malade et déverser tout le stresse qui s'était accumulé depuis le début de la soirée, si elle ne partait pas TOUT DE SUITE. C'est bien droite, raide qu'elle quitta la salle, croisant Flycatcher au passage, bien habillé qui la regardait, inquiet.

- Tout va bien Mlle Sn... ?

Déjà, elle avait filé aux toilettes, s'enfermant dans l'une des cabines.
Ven 19 Sep - 4:27
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Foutue chaussure gauche. C'était à croire qu'une des sorcières du treizième étage lui avait jeté un mauvais sort. Quoiqu'il en soit, le contenu de sa flûte de champagne se répandit sur la veste de nul autre que Bigby Wolf, shérif de la ville et secrètement son patron, puisque c'était pour son compte qu'elle endossait le rôle d'une espionne. Mais en public, c'était tout autre chose, et Cindy se mit à le vouvoyer de la même manière qu'il la vouvoyait.

« Je vois que votre sens de l'humour n'a pas changé d'un iota, Monsieur Wolf. Croyez bien que je n'ai guère envie de me tordre de nouveau la cheville en souvenir d'un moment que je suis heureuse qu'il appartienne au passé. »

Une grimace tordit les traits de la blonde ; Elle voulait avant tout s'éloigner le plus possible de Charming qui se rapprochait un peu trop. Aussi, remettant sa fuckin' traîtresse de chaussure, elle virevolta, passa derrière Bigby et Misha qu'elle salua d'un signe de tête, et se dirigea tout simplement vers Beauty, qui semblait s'être encore disputée avec son mari !

« Beauty, très chère ! Défronce tes sourcils ou tu vas vieillir prématurément ! »
Ven 19 Sep - 17:10
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Bigby avait suivi le regard de Misha pour voir un Charmant très arrosé prendre la tangente. Il poussa un grondement dédaigneux. Sale petit prince lâche. Quoiqu'il ne risquait effectivement pas d'avoir les tripes nécessaires pour faire face à une Bête fort énervée.

" J'aimerais mieux ne plus jamais être associé à cette ordure, si tu veux bien, Misha. "

À peine voulut-il rétorquer quelque chose à Cendrillon qu'elle avait déjà filé ! La petite était maline. Le meilleur moyen d'éviter de griller sa couverture était encore de minimiser les contacts avec son patron ! ... Même si cela impliquait d'éviter de s'excuser après l'avoir arrosé de champagne, visiblement.

Et déjà était arrivée l'heure du discours, celui de Cole. Une ombre passa dans les prunelles de Bigby qui savait parfaitement que le pire allait arriver. Pour être franc, il n'avait rien fait de plus que jeter quelques lignes griffonnées sur un bout de papier en guise de choses à dire. La préparation n'était pas son fort et, au fond, il n'avait pas envie de déballer des banalités à toute une foule de Fables qui avait, elle, surtout envie de manger et de s'amuser.

Après le toast, il vida cul sec son verre et s'approcha de l'estrade en même temps qu'une certaine brunette... imbibée. Il pouvait le dire rien qu'à son odeur, boss avait bu, boss allait avoir un mal fou à se tenir aussi droite qu'à son habitude devant ses concitoyens. C'est pourtant surpris et amusé qu'il assista à son discours, encore cohérent, qui ne laissait même pas paraître son début d'ivresse. Reprenant son sérieux, Bigby abandonna son veston encore humide sur une chaise aux abords de la scène pour en gravir les marches. Il jeta un regard soucieux à Snow tandis qu'il la croisait.

" Snow, tout va bien ? "

Peine perdue, la voilà qui filait, slalomant entre les invités pour rejoindre les toilettes des dames. Voilà autre chose dont il allait devoir se soucier, mais pour l'heure... La torture ne faisait que commencer. Le shérif contempla un instant le micro dans sa main... Comment Diable marchait cette chose ? Il porta l'instrument à ses lèvres et le sifflement strident qui en résulta le fit aussitôt reculer en grimaçant. Quelle horreur de machine ! Le technosaure qu'il était renonça finalement à cette diablerie et la reposa de côté. Appuyé sur le pupitre utilisé plus tôt par le maire, il se racla la gorge avant d'embrasser la salle du regard.

Heureusement pour lui, sa voix grave portait !

" Je ne vais pas répéter ce qu'a déjà dit Miss White. On sort d'une période sombre et difficile, de laquelle nous nous remettons doucement, grâce au soutien et au peu d'aide dont nous avons pu bénéficier. Nos méthodes vont changer, Crane hors de Fabletown nous nous sommes juré d'être plus attentifs pour éviter l'installation d'un autre réseau criminel. "

Bigby marqua une pause avant de darder son regard doré sur l'ensemble des Fables agglutinés devant lui, certains plus attentifs que d'autres. C'est qu'il devait être cocasse, le rustre de loup, debout sur son estrade !

" Cela concerne les bureaux... Mais vous engage également à plusieurs choses. Plus question de cachotteries, de non-dits ou de deal passés dans le dos des Woodlands pour vous simplifier la vie. Plus question d'entretenir des réseau illégaux qui vous feront miroiter une illusion de sécurité financière ! Nous ne pourrons pas exercer si vous vous refusez, une fois encore, à nous accorder votre confiance. Je ne laisserai pas Fabletown sombrer à nouveau dans le chaos. J'ai besoin pour cela que vous autres, Fables, vous battiez pour le bien de la ville plutôt qu'en quête de je ne sais quels bénéfices personnels... Et temporaires. " Il ferma un instant les yeux, encore fâché de s'être fait rouler par le Crooked Man, faisant de lui le témoin impuissant de tant de vies détruites au nom de la richesse et du pouvoir. " ... C'est tout ce que j'avais à ajouter. "

Sur ces mots il délaissa pupitre et estrade pour se fondre dans la foule... Et tant pis pour son veston, toujours abandonné sur le dossier de sa chaise. Il pouvait sentir le malaise de Snow d'ici et repéra bien rapidement les toilettes dans lesquelles elle s'était réfugiée. Autant éviter le scandale - soit d'y débarquer et affoler la gente féminine qui devait s'y trouver - il se contenta de se poster non loin. Un œil inquiet toujours rivé sur la porte, il avisa un verre de vin sur la table à ses côtés. Il n'était pas grand amateur de cette boisson raffinée, mais c'était ce dont il avait besoin, pour l'heure. Un autre homme se tenait là, bien silencieux comparé au reste des convives.

" Je suis surpris, je ne m'attendais pas à vous voir dans une telle soirée. "

Guettant toujours soigneusement la porte derrière laquelle s'était réfugiée Snow White, Bigby prit une première gorgée de vin. Ho, le shérif connaissait sommes toutes peu Monsieur de Lattre. Mais il se sentait suffisamment proche de la Bête du Gévaudan pour comprendre ses réticences à se mêler aux autres convives. Les loups ne se fondaient pas parmi les moutons avec aisance, vous savez.
Dim 21 Sep - 0:44
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Spoiler:


Au début, Peter ne comptait pas venir. Il savait que la fête tournerait en grande partie autour de Snow White, et plus dérangeant encore, de Wolf. Or Peter n'appréciait guère les évènements – en particulier festifs – dont il n'incarnait pas l'attraction principale.
Pourtant finalement, labouré par l'amertume et la soudaine obscurité de son parc, il n'avait pu résister à gagner le lieu chatoyant, à la manière d'un moustique qui se laisse aller au désir de rejoindre la lumière... Quand bien même s'y brûlerait-il les ailes.

Il se joignit donc aux festivités avec un gros train de retard, et fut contrarié de voir que chacun avait trouvé un groupe où se greffer. Tout le monde discutait, riait, et les rares reclus lui inspiraient une confiance fort relative. Comme M. De Latre, qui, sans qu'il pût se l'avouer, lui avait toujours fait froid dans le dos. Il aperçut Sneguroshka et en fut réjoui, mais elle se trouvait au centre d'un cercle d'adultes gais et la chose l'irrita. Il aurait pu se diriger vers Wendy, mais Peter l'avait depuis trop longtemps oublié... La silhouette de Cinderella capta son regard vert, avant de disparaitre derrière une forme épaisse que le garçon devina être celle de Beast. Il rit faiblement. Beast le faisait rire. A l'inverse de sa femme, qui lui hérissait le poil imaginaire. Même Kumiho était empêtrée dans une conversation qu'il savait d'ores et déjà ennuyeuse ! Non, décidément, Peter n'avait aucune branche où se poser, et son regard continua de dériver au hasard, tandis que sa petite main s'emparait subtilement d'une coupe de champagne.

Le discours de Snow venait de se terminer, et Peter participa activement à l'explosion des applaudissements qui l'ensuivirent, malgré qu'il n'eût rien écouté. Il fronça les sourcils en voyant la carrure droite de l'adjointe au maire s'évader prestement vers les toilettes. Néanmoins autre chose captura son attention...
Ses dents grincèrent alors que Snow laissait la place à Bigby. Comme prévu, la déclaration de ce dernier fut ennuyeuse au possible, et Peter s'arma de toute cette lassitude pour empêcher la crainte vague mais tenace qui frappait à la porte de son esprit, à l'entente des mots du loup. Son instinct lui avait toujours dit que Bigby savait qu'il avait été impliqué dans ledit réseau. Ce même instinct, impitoyable, lui laissait même entendre que Bigby ne l'avait pas condamné exprès, poussé par un élan d'indulgence compassée.
Peter s'enfila son verre et toussota bruyamment. La tête lui tournait déjà.

« Voilà que Bigby rend Snow White malade ! » cria-t-il avec un geste ample et peu précis.

Lui-même ne savait pas trop ce qui lui prenait de déclarer de telles choses.

« Moi... Moi, ben moi j'adore les fêtes ! J'adore les fêtes !! »

Peu à peu, les grandes silhouettes des convives, un peu floues, se mêlaient à sa mémoire pour se transformer en fées, celles-là même qui l'avaient introduit à ses premières fêtes...


Dim 21 Sep - 17:14
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Un instant, le regard de Kumiho s'attarda sur le verre écrasé à leur pied, réprimant à grand renfort de self contrôle un sourire plus qu'amusé. Il en fallait décidément peu pour titiller la susceptibilité de Beauty !
Après tout, elle n'avait que suggérer la chose ... et pas sure que l'ancienne princesse sache quel était le rôle réel du Neuf de pique.
Devant l'allure bestial que son mari revêtait peu à peu, proportionnel à l'accent circonflexe au dessus des yeux bleus de Beauty, la maquerelle haussa à son tour un sourcil mais de surprise.
Son sourire poli resta figé sur ses lèvres, tandis qu'une fraction de seconde, un éclat doré et dangereux traversa ses prunelles.
Si Beast enragé, était du même acabit que Bigby, ça ne présageait rien de bon, et la renarde se méfiait un peu de lui. Mais pour l'instant, il avait plutôt tendance à être gêné plutôt que réellement dangereux et le côté joueur de la Fables reprit le dessus.

«  -N'en faites pas tout un plat ! ça arrive à plein de monde, et pas mal de couples... Il n'y a rien de mal à prendre un instant de plaisir et de bon temps parfois ... »
Tout cela vertement au nez de Beauty, sérieuse et souriante doucement avant de s'interrompre pour saluer la petite bombe blonde qui venait de débarquer d'un signe et de tête écouter le discours de King Cole.

Ce vieux ronflant ! La Renarde ne l'avait jamais bien supporté, ce petit roitelet pantouflard et trop confiant mais les apparences étaient bien souvent trompeuses - surtout véridiques chez les Fables - et qu'il reste sur sa position paisible et soi-disant bienveillante l'arrangeait plutôt.
Ça lui laissait le champs libre pour faire ce qu'elle voulait, discrètement.

Malgré tout, elle écouta d'une oreille attentive, s'étant retournée comme l'assemblée pour ce moment de commémoration, où des souvenirs acides lui revenaient en mémoire. Ses ongles crissèrent un instant sur le cristal du verre à champagne qu'elle tenait encore dans les mains. Le discours de Snow lui passa largement au dessus de la tête, perdue dans un autre espace-temps, aux ombres teintées de ténèbres et de sang. Ce n'est que la voix - détestable son aux oreilles de la kitsune - de Bigby qui la ramena dans la salle.

Un soupir s'échappa de ses lèvres, sourire déformé dans une mince grimace.
Kami-sama, qu'elle ne pouvait pas le piffer !
Et les mots qu'il prononçait ne faisait qu'augmenter l'irritation de la Renarde, se sentant visée par les piques sous-jacentes dans le discours du loup.

Un jour, Kumiho lui ferait payer.
Fusse dans cent ans, et une toute petite crasse mais elle ne s'en priverait pas, c'était certain.

Ramenant son attention sur le petit groupe, la tenancière du Neuf de Pique avisa la blondinette - vraie couleur ou non ? - qui n'avait décidément pas sa langue dans sa poche et pencha légèrement la tête en réfléchissant, la salua en lui serrant la main.
«  -Kumiho, enchantée ! »
Elle lui rappelait quelqu'un, une autre princesse dans son genre, perdue dans sa quête... Une lumière qui avait maintenant disparu de sa vie. Mais le passé était le passé.

La voix aiguë de Peter l'amena à se retourner, jetant un regard circonspect à Beast, toujours cornu et les canines sortis. Il se maitrisait donc si mal que ça ??!

Les joues du gamin aux fées indiquaient clairement qu'il était loin d'être dans son état normal, et vu la tchatche de Peter, la kitsune craignait qu'il ne laisse échapper quelque chose de ... disons malheureux.
Se précipiter sur lui ne ferait que mettre en lumière des soupçons, mais la Renarde se promit de le surveiller du coin de l'œil.

Lun 22 Sep - 23:40
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Le discours de Fabletown. Elle l’écouta, d’une oreille discrète alors que ses yeux glissaient sur l’assemblée. Sneguroshka n’était pas attachée à la ville ni à ses habitants. Lors de l’attaque des royaumes, elle n’avait rien perdu, au contraire, cela avait été plus que bienvenue. Un passage vers un nouveau monde, un chemin vers une terre où elle ne serait pas seule, à errer pour l’éternité. Elle avait bien rencontré un petit berger, avant de fuir les Royaumes, mais l’avait bien vite perdu de vue avec l’Armistice.

Les manigances, cependant, la concernait peut-être un peu plus. La Reine de Glace n’était pas blanche comme neige, et sa richesse ne sortait pas de nulle part. Rien de bien méchant, en soi. Enfin, aussi inoffensif que pouvait l’être une femme comme sa matushka. Bref, la sécurité financière mentionnée dans les discours ne la concernait pas. Elle volait, dépouillait les pauvres mundanes. Sneguroshka avait ses petites économies, elle n’avait peur de rien.

Il lui semblait que, si elle était adulte, elle ne serait pas aussi ennuyeuse.

Peter Pan surgit, ou plutôt, commença à hurler. La fillette de neige se retourna, posa ses doigts glacés dans le cou du loup et lâcha un joyeux : « Je reviens, Mishka ! » avant de s’enfuir retrouver l’éternel enfant… saoul. Alors qu’il s’exclamait, elle attrapa son verre vidé et l’envoya à un des serveurs qui passait par là. Quelques tours de talons et la voila qui rattrapait Pan, attrapant une de ses mains et glissant l’autre derrière son dos, adoptant une jolie position dansante.

« Oh, Peter ! Si tu savais à quel point je suis contente de te voir. Les adultes ici sont siii ennuyeux ! »

Elle se rapprocha d’un pas et raffermit sa prise sur lui pour ne pas qu’il s’enfuit.
Mar 23 Sep - 1:29
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Beast était content de lui. Il avait réussi à garder son sang froid. Mais les dernières paroles de Charmant mirent sa patience à mal. Il n'avait qu'une envie : lui balancer son verre vide à la tête et, si possible, le défigurer.

Mais à peine le gigolo était-il parti qu'une autre source d'ennui vint mettre à mal son précieux couple. Cette maudite renarde. Rien de bon ne venait de cette personne. Et cela se confirma quand ce vil renard annonça une calomnie plus grosse qu'elle

— Voyons ma femme sait très bien que je ne fréquente pas ce genre de lieu. Pourquoi irais-je dans un tel lieu de dépravés alors que j'ai, à mes côtés, la plus belle femme qui existe dans tout Fabletown.

Beast était certain de ce qu'il disait. Mais, apparemment, la renarde avait réussi à énerver Beauty. Beast sentit sa mâchoire s'agrandir. Deux dents sortirent à l'avant de sa bouche. Son costume commença à craquer sous la masse gonflante de Beast, accompagné d'un léger duvet de poils. Après un soupir Beast toucha sa tête et sentit que ses cornes avaient elle aussi pousser.

— Chérie, crois moi je n'ai jamais été dans cet endroit. D'ailleurs quand aurais-je eu le temps ? Je suis toujours à travailler ou avec toi. Et quand je n'ai rien à faire je suis la plupart du temps avec Bigby. Tu nous crois assez bête pour que lui et moi allions dans un tel lieu ?

Et bien qu'il se savait le plus fidèle des maris, de tout monde confondu, et qu'il pourrait facilement dire à Beauty que celui des deux qui avait travaillé dans une boite du genre c’était bien elle et non lui, il n'en fit rien pour ne pas jeter de l'huile sur le feu. Mais cette maudite renarde continua son manège... Beast posa sa grosse main, velue et griffue, sur l’épaule de la sale bête, et serra légèrement, enfin pour lui, l’épaule de cette dernière.

— Je serais vous, je vous conseillerez d’énerver, ni ma femme, ni moi-même, avec vos grossiers mensonges !Très chère je vais retourner vers le buffet. Je vous garantis de n'avoir jamais été dans ce lieu malsain. Reprenez vos esprits, sinon je vais finir par me retrouver sans vêtements, et cela devant tout le monde !

Beast resta du coup un peu en retrait, d’où il aperçut Peter qui semblait avoir trop bu. Le temps que Beast arrive, une petite fille vint enlever le verre des mains de Peter, et se colla au garçon. On aurait dit un couple d'enfants ! Attendri par la scène, Beast alla tout de même rejoindre le duo.

— Peter, toi qui dit être un enfant et ne voulant pas grandir, tu ne devrais pas oublier que ses boisson sont mauvaises pour les grands enfants comme toi ! Tu devrais suivre l'exemple de ta jeune amie !
 
Beast aimait bien l'enfant qu'il avait déjà rencontré quelques fois. Il aimait jouer le rôle de père avec lui. Il aurait bien aimé avoir un enfant, mais Beauty ne lui en avait jamais donné. Avec Beast Peter n’était pas aussi méchant qu'avec les autres adultes. Peut être que les deux feraient un bon duo père/fils. Ou alors ils n'arrêteraient pas de se disputer pour avoir raison, allez savoir.

— Bon Peter je vais aller voir ma femme. J'ai confiance en toi pour rester loin de ces boissons. Et au pire, si tu veux t'amuser, va embêter cette femme là-bas, cette renarde. Ça me fera plaisir de te voir l’embêter si tu t'ennuie mon petit.


Beast caressa la tête du gamin, même s'il savait très bien que c’était le genre de geste qu'il n'aimait pas trop.
Mer 24 Sep - 18:55
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Cette soirée virait presque à l'incident diplomatique. La jeune femme n'écoutait absolument pas les discours qui s’enchaînaient sur l'estrade. Le Roi Cole, Snow White et Bigby pouvaient pérorer à leur aise, la Fable ne les applaudirait pas. Elle ne savait plus où se mettre avec son époux qui tentait de se justifier, non sans la gêner horriblement. Était-il nécessaire de mentionner que, si transformation complète il y avait, Beast se retrouverait encore plus démuni qu'Hulk niveau vestimentaire ? Beauty piqua un fard, et sa colère ne faisait que s'accroître. Elle se sentait honteuse, au centre d'un cercle qui la jugeait.

Une bouée de sauvetage vint la sauver sous les traits de Cinderella. Beauty accueillit la jeune femme avec un sourire forcé.

— J'aurais voulu te revoir dans de meilleures circonstances, Cindy. Si ça ne te gêne pas, si on allait un peu plus loin ?

La zone de troubles était encore présente, et plus elle se tiendrait éloignée de Kumiho, mieux ce serait. La jeune femme s'éloigna, sans même prendre la peine de saluer l'asiatique. Le dos raide, crispée plus que de raison, elle marcha à pas précipités jusqu'à atteindre une autre portion du buffet. Beauty vida cul sec un verre de champagne. L'alcool finit de la calmer, agissant comme un anesthésiant.

— Désolé mais... J'ai eu une scène avec Beast. Charmant nous a rejoint, je suppose que tu imagines la suite...

Il n'était pas difficile de deviner ce que Charmant avait pu faire pour causer la colère de Beast. Un second verre de champagne fut porté aux lèvres de Beauty. Mauvaise habitude que d'utiliser l'alcool pour oublier ses problèmes.

— De ton côté, la fête se passe mieux ?
Mer 24 Sep - 22:24
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Snow White
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Snow White
L'adjointe Maire était restée là durant une vingtaine ou une trentaine de minutes. Vidant à deux reprises sa bouteille d'eau - qu'elle avait dans son sac-à-mains - qu'elle remplissait à l'évier des salles de bain. Quelques allés et retours des éviers aux toilettes et elle commençait à se sentir mieux. Encore dans les nuages, mais les nausées s'étaient dissipés. Pour l'instant. Eh bien sûr, en tant que princesse, Snow ne pouvait pas passer à côté du petit flacon de rince-bouche qu'elle utilisait pendant ses heures de travail, durant le midi, généralement.

Cependant, elle ne se contentait jamais du rince-bouche, armée de ses pastilles à la menthe, personne ne pourra deviner qu'elle avait été malade, pas même le shérif Bigby Wolf. Enfin, c'est ce qu'elle espérait. Il ne lui restait plus qu'à remettre un peu de rouge-à-lèvres et elle sera fin-prête à nouveau.

À sa sortie, la brunette se colla au buffet. Avoir le ventre vide plus tôt n'avait pas aidé concernant l'alcool. Si elle avait mangé plus que des chocolats, elle aurait eu moins de chances de finir aux WC. Une petite assiette dans les mains, elle mangeait à faible appétit, se contentant encore de crevettes et de restes que personne n'avait encore mangés. Puis ses yeux se levèrent sur un visiteur. Bigby Wolf. Le shérif de Fabletown. Son employé.

- Je vais bien, si c'est ce que vous voulez savoir.

Juste alourdie par un constant tournis et une vitalité absente.
Mar 30 Sep - 19:39
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Bien sûr qu'il avait entendu Peter faire son intéressant, comme d'habitude. Sans prendre la peine de prêter attention au petit malotru, Bigby traina son regard sur l'ensemble de la salle. Oh, bien sûr, il s'attarda un moment sur la silhouette de Kumiho, visiblement affairée à ennuyer d'autres Fables, puis sur Beast et Beauty, toujours à se disputer. Finalement réconforté par le calme et le silence de la Bête de Gévaudan, il ne tarda pas à apercevoir Snow White tracer son chemin depuis la sortie des toilettes pour se poster non loin d'eux.

Pas besoin d'être Sherlock Holmes pour deviner qu'elle venait de passer un sale quart d'heure : Son teint et son regard éteint parlaient d'eux-même.

" Je vais bien, si c'est ce que vous voulez savoir. "

" Je ne demandais rien. J'ai des yeux : je vois bien que ce n'est pas le cas. "

Penchant la tête de côté, il ne se gêna pas pour étudier son visage épuisé.

" Une soirée pareille et autant de champagne après tout le surmenage que vous vous infligez, ça ne pouvait pas bien finir de toutes façons. Vous devriez prendre un peu de repos. "

Le shérif fut finalement interrompu par deux boules de nerfs venues le percuter tandis qu'il tournait le dos à la piste de danse. Un coup d’œil sombre derrière son épaule lui indiqua l'identité des trublions : personne d'autres que Sneguroshka et Peter, tout deux à gesticuler comme le duo de gosses qu'ils étaient - n'en déplaise à la demoiselle de neige. Un soupir s'échappa des lèvres de Bigby.

" Je vois que la salle n'est finalement pas assez grande pour nous trois, c'est bien ça ? "
Mer 1 Oct - 1:13
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Cinderella ignora complètement les discours de Cole et de toute la clique à la tête de Fableville. C'était toujours le même blabla de toute façon. Au lieu de ça, elle s'approcha de Beauty, qui avait rendu à son mari son apparence de bête. Elle était encore énervée contre lui !

En attendant, une brune attira son attention en la saluant. Kumiho, hein ? Elle avait de très beaux yeux dorés et une mine de renarde. Cindy haussa un sourcil, avant de tendre la main et de serrer celle du Kitsune.

« De même. Je suis Cinderella, mais on m'appelle Cindy. »

Puis Beauty exprima le désir de s'éloigner un peu. Ni une ni deux, Cinderella passa son bras autour du sien, l'entraînant un peu plus loin, et ayant au passage pris une autre coupe de champagne sur le plateau d'un serveur qui passait près d'elle.

« Allez, aboule. Qu'est-ce qui ne va pas ? »

Elle lui raconta ce qu'il n'allait pas. Et ce qu'elle avait énoncé en quelques mots se résumait au final à un seule : CHARMANT. Foutu prince coureur de jupons et semeur de merde !!

« Tu ne devrais pas faire attention à ce dernier des connards. Son ambition dans la vie est de semer la merde. Et de coucher avec toutes les filles riches. Et de gagner le prix du pire enfoiré de la terre toute époque confondue. Ne t'attarde surtout pas sur ses propos. Mais c'est pour ça que tu as transformé ton mari ? Pauvre gars.»

Et sur ce, Cindy avala cul sec son verre de champagne.

« Hm, je ferais mieux de m'arrêter ou je vais finir pompette. Moi ça va, la soirée du Souvenir est toujours l'occasion de ressortir mes plus jolies robes ! Hm, si je bois un peu trop, seras-tu assez gentille pour me raccompagner de l'autre côté de la rue ? »

Elle ne pouvait guère demander à beaucoup d'autres gens... Charmant, hors de question, Bigby encore moins. Elle pouvait compter sur Beauty !
Mer 1 Oct - 22:37
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Magic Mirror
Intrigue 1 | La soirée du Souvenir {Terminé} - Page 2 BcXZnUI


Une fois le Roi Cole descendu de son estrade, c'est de bon cœur qu'il se mêla à la foule d'invités. Son rôle était terminé et un groupe de musique avait pris le relais. Aussitôt, un air festif s'éleva, comme un contrepoids au toast plein de nostalgie énoncé par le bon vieux maire ainsi qu'aux déclarations si formelles de ses deux employés. L'heure n'était pas à broyer du noir, mais bien à danser ! Déjà, de nombreux Fables se réunissaient au centre de la pièce, rejoignant les quelques danseurs qui hantaient la piste depuis le début de la soirée.

Dans toute cette cacophonie, c'est à peine si l'on prêta attention à l'ombre qui se déplaçait de table en table, cachée entre les nappes et les robes fastueuses des invitées. Ceci jusqu'à ce qu'elle sorte le bout du nez - dans ce cas précis, le bout du groin - d'entre les toiles.

- Hey, pssst ! Je sais que vous pouvez m'entendre, ne faites pas mine de m'ignorer !

Colin piétinait, sans cesser de regarder à droite et à gauche... Histoire que le grand méchant loup n'essaie pas de le souffler hors de la salle des fêtes. C'est qu'il était connu pour faire un certain grabuge en cuisine, piquant dans les plats comme dans les boissons avant même qu'ils ne soient servis !

- Soyez sympa et rapportez moi du champagne. Juste un verre ! Le cuisinier persiste à dire que j'en suis pas digne... et votre shérif serait bien content de me jeter dehors si je me montrais...

Ho que oui, comme chaque année, le satané cochon traînait là où il ne le devait pas... Et bien sûr, comme toujours, il comptait sur une âme charitable pour l'aider à transgresser la loi ! Il fallait bien entretenir les bonnes vieilles habitudes, n'est-ce pas ?

Jeu 2 Oct - 0:06
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Le Loup Gris écouta tour à tour d'une oreille distraite les discours du Roi Cole et de Snow White. Inutile de remuer le couteau dans la plaie. Misha ne comprenait pas ce besoin qu'avaient les autres à ressasser sans arrêt ces choses si douloureuses, alors que lui-même aurait aimé avoir un bouton reset pour tout oublier et recommencer à zéro.

La voix tonitruante et bougonne du Grand Méchant Loup le sortit de son humeur devenue soudainement morose et lui arracha un sourire. Les gens de Fabletown passaient leur temps à critiquer les méthodes du shériff et pourtant, c'était grâce à lui si cette communauté tenait encore debout. Fables comme Mundanes, les gens (et les animaux) prenaient pour acquis ce qu'ils devaient considérer comme une chance. Bigby avait consacré sa nouvelle vie au bien-être de la ville et au final, bien peu lui en était reconnaissant.

Misha frissonna au contact de doigts gelés dans son cou et regarda s'éloigner Sneguroshka qui l'abandonnait pour rejoindre un petit garçon à l'air bien éméché. Quelle glorieuse idée, boire ! Le Loup finit sa coupe de champagne et sortit de nouveau sa flasque pour sentir la douce brûlure de la vodka dans sa gorge. Et tandis qu'il la rangeait dans son veston une petite voix qui semblait venir de nulle part parvint à ses oreilles.

Arquant un sourcil, Misha jeta un regard autour de lui avant de baisser les yeux et de voir un...cochon. Le russe fut un peu étonné de le voir là, étant donné que les animaux étaient sensés rester à la Ferme. Misha saisit une nouvelle coupe de champagne et se pencha pour la tendre à son nouveau compagnon.

Ne te fais pas de soucis pour Bigby, il est trop occupé avec sa chère Snow White pour se soucier d'autre chose pour le moment, répondit-il avec un petit clin d'oeil.
Dim 5 Oct - 0:15
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Beast méritait vraiment sa réputation de grosse brute épaisse, mais malgré la douleur sous le tissu la Kitsune n'émit aucun son, serrant des dents en le toisant, ses prunelles devenues jaunes et fendues. Muscles contractés dans une tentative de ne pas tenter de l'envoyer bouler au travers du buffet et sourire crispé. Certes, elle faisait le poids contre Bigby, mais la Bête était aussi bien imposante.
Et quelle susceptibilité !

"- NE me touchez pas. Ce n'était qu'une blague.
Mon bar est un endroit tout ce qu'il y a de plus respectable.... Inutile de monter sur vos grands chevaux, les sangs bleus... "

Sur la fin de sa phrase, sa voix ne fut qu'un murmure acéré, mais le léger froncement de sourcil sur son visage démontrait bien la contrariété de la Renarde à ce qu'on la rabaisse encore. Autre moment, autre endroit, elle ne se serait pas gênée pour lui cracher à la figure et lui faire baisser son caquet mais Kumiho se contenta de décrocher la main velue sur son épaule d'un geste sec.

L'exode des Fables à New York n'avait  apparemment rien changé dans l'esprit de certains, toujours convaincu de pisser plus haut que les autres.
Un soupir agacé s'échappa de ses lèvres. Devrait-elle éternellement combattre les préjugés d'une caste, de "ces" gens ? On ne s'arrêterait jamais de lui rappeler que sa silhouette n'était la bienvenue que dans les ombres de la ville ?

Ça n'avait été qu'une petit blague, une boutade de rien du tout.
Aucun sens de l'humour, vraiment.... Quels pecnots mal embouchés !

~~

Et en quelques minutes, Kumiho se retrouva seule. Perdue au milieu de cette faune qu'elle supportait de plus en plus mal avec les années. Une énième coupe de champagne dans chaque main l'aiderait surement à tenir jusqu'à une certaine heure où elle pourrait s'échapper, attendant une certaine ombre pour s'enfuir d'ici.
Un corbeau qui tardait à venir....

Un léger sourire au bord des lèvres, la Renarde glissa de quelques pas en avant, sa silhouette dissimulant aux côtés du loup gris, celle, trop heureuse de Colin.

Ne jamais négliger l'ouïe d'un renard.... et son sens particulier de la "justice" envers les quelques Fables interdits de venir ici...
Le regard de Kumiho croisa celui de son complice improvisé et sourit malicieusement, le nez dans sa propre coupe.

"- Vous avez été plus rapide que moi, Bravo! Après tout, tout le monde a bien le droit de s'amuser ce soir... "

Spoiler:
Dim 5 Oct - 0:22
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